i7^ Recueil des Machines
rnmmmmmm se lever, le second pour porter la pale en avant, le vo*
1699* gu*avant faisant un pas , & allongeant son corps devers la
N°. ;4. poupe ; le troisieme pour tomber en se renversant les bras
-en-haut pour plonger la pale dans seau; ôc il n’y a que ce
troisieme temps qui sert pour faire courre la galere de l’a-
vant.il faut remarquer qu’enmême temps la chute de toute
la chiourme, qui est de 2(5bhommes, fait une autre im-
presiion à la galere, la faisant enfoncer, ce qui doit retar-
der sa vîtesse ; ôc le mouvement se fait ainsi par secoufîe ou
saccades.
J’ai remarqué ( c’est M. de Chazelles qui parle )qu June
galere voguant de la plus grande force à pouvoir durer
long-temps en calme, ne donne pas plus de 24 palades par
minute, ôc que la premiere rame donne dans les eaux
de la septieme ; ce qui donne par palade un intervalle de
fîx bans, qui font 3 toises , ôc par conséquent 72 toises
par minute, ôc 4320 toises par heure , qui font y bons
inilles , ou une lieue ôc deux tiers par heure. J’ai vérifié
cette estime par d’autres pbservations faites par le Loc,
comme aufîi en parcourant des distances connues d’un cap
à l’autre ; ôc je suis assuré qu’une galere voguant tout en
plein calmependantuntemps considérable, ne sauroit faire
deuxlieues par heure. Voilà pour ce qui regardela vîtesse
qye peuvent donner les rames ordinaires.
Donnant aux rames tournantes 12 pieds de longueur
depuis Je centre de leur mouvement jusqu’au bout de la
pale, en les faisant entrer de six bons pieds dans l’eau
mettant le point d’appui à y ou 6 piedsau-desisus de la ligne
de ssotaison, on peut donner à la pale jusqu’à trois piedsde
largeur, ôc même plus s’il est nécessaire ; ainsi l’on poussera
continueliement Ôc sans interruption 18 pieds quarrés d’eau
,avec plus ou moins de force, suivant le nombre dftiommes
qu’on appliquera sur les manivelles, lesquels font force
tous également avec un mouvement de trois pieds seule-
ment, dans lequel ils peuvent durer bsaucoup plus lon-
guemenç
rnmmmmmm se lever, le second pour porter la pale en avant, le vo*
1699* gu*avant faisant un pas , & allongeant son corps devers la
N°. ;4. poupe ; le troisieme pour tomber en se renversant les bras
-en-haut pour plonger la pale dans seau; ôc il n’y a que ce
troisieme temps qui sert pour faire courre la galere de l’a-
vant.il faut remarquer qu’enmême temps la chute de toute
la chiourme, qui est de 2(5bhommes, fait une autre im-
presiion à la galere, la faisant enfoncer, ce qui doit retar-
der sa vîtesse ; ôc le mouvement se fait ainsi par secoufîe ou
saccades.
J’ai remarqué ( c’est M. de Chazelles qui parle )qu June
galere voguant de la plus grande force à pouvoir durer
long-temps en calme, ne donne pas plus de 24 palades par
minute, ôc que la premiere rame donne dans les eaux
de la septieme ; ce qui donne par palade un intervalle de
fîx bans, qui font 3 toises , ôc par conséquent 72 toises
par minute, ôc 4320 toises par heure , qui font y bons
inilles , ou une lieue ôc deux tiers par heure. J’ai vérifié
cette estime par d’autres pbservations faites par le Loc,
comme aufîi en parcourant des distances connues d’un cap
à l’autre ; ôc je suis assuré qu’une galere voguant tout en
plein calmependantuntemps considérable, ne sauroit faire
deuxlieues par heure. Voilà pour ce qui regardela vîtesse
qye peuvent donner les rames ordinaires.
Donnant aux rames tournantes 12 pieds de longueur
depuis Je centre de leur mouvement jusqu’au bout de la
pale, en les faisant entrer de six bons pieds dans l’eau
mettant le point d’appui à y ou 6 piedsau-desisus de la ligne
de ssotaison, on peut donner à la pale jusqu’à trois piedsde
largeur, ôc même plus s’il est nécessaire ; ainsi l’on poussera
continueliement Ôc sans interruption 18 pieds quarrés d’eau
,avec plus ou moins de force, suivant le nombre dftiommes
qu’on appliquera sur les manivelles, lesquels font force
tous également avec un mouvement de trois pieds seule-
ment, dans lequel ils peuvent durer bsaucoup plus lon-
guemenç