DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1699
DOI Artikel:No. 54
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APPROUVEES PAR l’AgADE'mîE. 177
guement quelevogu’avant de la galere ordinaire , qui fait
un mouvement une fois plus grand , comme nous avons 1699.
dit , quilemet d’abordtout en sueur, & Pobligeàsemettre N°. 54.
nud sans chemise pour continuer, *" '
On jugerade la vîtesfe du chemin que i’on fera par la
vîtesse avec laquelle les rames tourneront ; ôc si elles font
seulement un tour en dix secondes, on égalerala vîtesse de
la gaiere, puisque le tour est de 12 toises, supposant,
çomme on a fait pour la rame ordinaire, que l’eau ne cede
point; mais pour une plus grande justesse dans l’estime , il
faudra savoir par plusieurs expériences sur des distances
connues, de combien l’eau cede à proportion de la vî-
tesse des tours ; ôc Ton aura d’autant plus de précision que
ce tour des rames tournantes est plus grand que i’espace
parcouru en une palade de rames ordinaires.
On ne doit pas douter que la force de centhommes, par
exemple, poussant continuellement un volume d’eau de
18 pieds quarrés de chaque côté, ne mette bientôt en mou-
vement le plus gros vaiiseau, puisqu’une simple chaloupe
se fait sentir nonobstant ies inconvéniens qui se trouvent à
la remorque, commenous lesavons remarqués dans un mé-
moire particuiier. Ainsi je suis fortement persuadé que ces
rames serviront aux plus gros vaisseaux très-utilement, Ôc
même plus avantageusement qu’aux petits; puisqu’outre la
force de l’équipage , qui peut leur fournir dequoi mettre
un grand nombre d’hommes sur les manivelles, ôc ies re-
îever par d’autres tout frais, pour continuer ce service, ils
ont encore un espace bien plus grand pour placer com-
modément ies ailes des maniveiles, ôc les faire mouvoir
sans embarras,ce que l’on feroitplus disficilement dans un
petit vaisseau dont l’entre-deux des ponts est très-bas, ôc
ordinairement fort embarrassé,
Qoique ce calcul fasse voir beaucoup d’avantages dans
lesramestournantes,il se trouvoit un inconvénientauquel
l’Auteur a remédié depuis;il consiste en Ce que les rame§
fyc, dcs MachineS' !Tome I, Z
j
guement quelevogu’avant de la galere ordinaire , qui fait
un mouvement une fois plus grand , comme nous avons 1699.
dit , quilemet d’abordtout en sueur, & Pobligeàsemettre N°. 54.
nud sans chemise pour continuer, *" '
On jugerade la vîtesfe du chemin que i’on fera par la
vîtesse avec laquelle les rames tourneront ; ôc si elles font
seulement un tour en dix secondes, on égalerala vîtesse de
la gaiere, puisque le tour est de 12 toises, supposant,
çomme on a fait pour la rame ordinaire, que l’eau ne cede
point; mais pour une plus grande justesse dans l’estime , il
faudra savoir par plusieurs expériences sur des distances
connues, de combien l’eau cede à proportion de la vî-
tesse des tours ; ôc Ton aura d’autant plus de précision que
ce tour des rames tournantes est plus grand que i’espace
parcouru en une palade de rames ordinaires.
On ne doit pas douter que la force de centhommes, par
exemple, poussant continuellement un volume d’eau de
18 pieds quarrés de chaque côté, ne mette bientôt en mou-
vement le plus gros vaiiseau, puisqu’une simple chaloupe
se fait sentir nonobstant ies inconvéniens qui se trouvent à
la remorque, commenous lesavons remarqués dans un mé-
moire particuiier. Ainsi je suis fortement persuadé que ces
rames serviront aux plus gros vaisseaux très-utilement, Ôc
même plus avantageusement qu’aux petits; puisqu’outre la
force de l’équipage , qui peut leur fournir dequoi mettre
un grand nombre d’hommes sur les manivelles, ôc ies re-
îever par d’autres tout frais, pour continuer ce service, ils
ont encore un espace bien plus grand pour placer com-
modément ies ailes des maniveiles, ôc les faire mouvoir
sans embarras,ce que l’on feroitplus disficilement dans un
petit vaisseau dont l’entre-deux des ponts est très-bas, ôc
ordinairement fort embarrassé,
Qoique ce calcul fasse voir beaucoup d’avantages dans
lesramestournantes,il se trouvoit un inconvénientauquel
l’Auteur a remédié depuis;il consiste en Ce que les rame§
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