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No.^4.
182 Recueil des Machines
rames de moins de chaque cotd elle
soutenoit avec la galere aux Machines,
ce qui faisoit environ 200 hommes de
vogue , autant qu’il y en avoit sur la
galere aux Machines. II y avoit un peu
de vent par proue qui retardoit un peu
plus la galere la Superbe que celle des
Machines, parce que ia Superbe avoic
les mâts & les antennes, & l’autre non.
A io h. 43 m. ârrive par le travers de Ratonneau ou du
mouillage des Isses sies courre.
A 1 o h. 47 m. la galere la Superbe a achevé de tourner.'
A 1 o h. 49 m. ia galere aux Machines a achevé de tour-
ner.
En revenant on a expérimenté que la gaîere
aux Machines ailoit considérablement
plus vîte à la sie que ia gaiere laSuperbe.
À 1 x h. 30™, on esl rentré dans le port.
Ii paroît d’abord que la galere aux Machines a urt
avantage conssdérable sur la galere ordinaire pour sortir
de son poste, ôc se mettre en mouvement, puisqu en 7 mi-
nutes, elle a parcouru toute la longueur au port sortant
de son posteavec lavoguemême iànsse haller sur les ama-
res : ce qu’une autre galere ne fait qu’avec beaucoup de
îenteur ; & la ld Superbe étant sortie de son pofte a
employé 8 minutes à parcourir un espace moindre que la
longueur du port.
Mais ss son considere les expériences faites hors du
port, il sembleroit qu’on devroit conclure que îa galere
ordinaire semporte sur ceües des Machines, même aveG
un nombre de chiourme dgai, puisqu on a vu qu'avec $
No.^4.
182 Recueil des Machines
rames de moins de chaque cotd elle
soutenoit avec la galere aux Machines,
ce qui faisoit environ 200 hommes de
vogue , autant qu’il y en avoit sur la
galere aux Machines. II y avoit un peu
de vent par proue qui retardoit un peu
plus la galere la Superbe que celle des
Machines, parce que ia Superbe avoic
les mâts & les antennes, & l’autre non.
A io h. 43 m. ârrive par le travers de Ratonneau ou du
mouillage des Isses sies courre.
A 1 o h. 47 m. la galere la Superbe a achevé de tourner.'
A 1 o h. 49 m. ia galere aux Machines a achevé de tour-
ner.
En revenant on a expérimenté que la gaîere
aux Machines ailoit considérablement
plus vîte à la sie que ia gaiere laSuperbe.
À 1 x h. 30™, on esl rentré dans le port.
Ii paroît d’abord que la galere aux Machines a urt
avantage conssdérable sur la galere ordinaire pour sortir
de son poste, ôc se mettre en mouvement, puisqu en 7 mi-
nutes, elle a parcouru toute la longueur au port sortant
de son posteavec lavoguemême iànsse haller sur les ama-
res : ce qu’une autre galere ne fait qu’avec beaucoup de
îenteur ; & la ld Superbe étant sortie de son pofte a
employé 8 minutes à parcourir un espace moindre que la
longueur du port.
Mais ss son considere les expériences faites hors du
port, il sembleroit qu’on devroit conclure que îa galere
ordinaire semporte sur ceües des Machines, même aveG
un nombre de chiourme dgai, puisqu on a vu qu'avec $