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Recueil des Machines Année 1700
DOI article:No. 59
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30634#0330
1700.
N°. $9-
Fig.1v-
Fig. II.
Fig. V.
[ FlG.II.
iptf Recueil des Machines
talement: elle engrene encore, ôc fait tourner une seconde
roue NO, sur laquelle est une cheville P fixée de chanr
Cette cheville entre dans une ouverture PK faite à une
queue PRS. A l’extrêmité S est un chaslis TV posé sur
des roulettes , ôt formé d’autant de montans comme XY,
que l’on veut faire mouvoir de scies , qui descendent par
leur propre poids à mesure que la pierre est coupée. Les
boulons qui joignent ces scies au chassis pouvant couler
librement dans les ouvertures a b pratiquées dans le mi-
Jieu de lalargeur , ôc suivant toute la longueur de ces
montans. Cette derniere partie est îa même que celle de
îa machine invente'e par M. Du Quet , approuvée en
1699.
Voici le jeu de la machine.
La grande roue CD tournant sur son axe,fera aussi tourner
la petite roue NO , dans laquelle elle engrene, ce qui ne
se peut faire sans que la cheville P , qui peut se mouvoir
librement dans la longueur de l’ouverture PR égale au
double de la distance du centre de la roue NO à la che-
villeP, ne chasse les scies de cette quantité suivant Jes
longueurs V«T / égales au diametre du cercle que la
cheville décrit, ôt la cheville étant parvenue en p, ôc
les roues V u , T t par le mouvement de cette chevil-
le vers N, les roues reviendront de ut en V, T, ce
qui produira un mouvement alternatif, ensorte que
pendant un tour de la petite roue les scies feront une
allée ôc une venue ; il faut que ies roulettes sur les-
quelles le chassis des scies se meut, soient entretenues
dans des ornieres qui puissent empêcher la queue de
changer de direstion. Le rayon de la roue ON étant
supposé être au rayon de la grande roue CD comme
un à quatre, la petite roue fera quatre tours dans un
tour de la grande, par conséquent huit coups de scie
en une r^Y°i utic>n entier©. Cela «Stant posd , un chevai
N°. $9-
Fig.1v-
Fig. II.
Fig. V.
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talement: elle engrene encore, ôc fait tourner une seconde
roue NO, sur laquelle est une cheville P fixée de chanr
Cette cheville entre dans une ouverture PK faite à une
queue PRS. A l’extrêmité S est un chaslis TV posé sur
des roulettes , ôt formé d’autant de montans comme XY,
que l’on veut faire mouvoir de scies , qui descendent par
leur propre poids à mesure que la pierre est coupée. Les
boulons qui joignent ces scies au chassis pouvant couler
librement dans les ouvertures a b pratiquées dans le mi-
Jieu de lalargeur , ôc suivant toute la longueur de ces
montans. Cette derniere partie est îa même que celle de
îa machine invente'e par M. Du Quet , approuvée en
1699.
Voici le jeu de la machine.
La grande roue CD tournant sur son axe,fera aussi tourner
la petite roue NO , dans laquelle elle engrene, ce qui ne
se peut faire sans que la cheville P , qui peut se mouvoir
librement dans la longueur de l’ouverture PR égale au
double de la distance du centre de la roue NO à la che-
villeP, ne chasse les scies de cette quantité suivant Jes
longueurs V«T / égales au diametre du cercle que la
cheville décrit, ôt la cheville étant parvenue en p, ôc
les roues V u , T t par le mouvement de cette chevil-
le vers N, les roues reviendront de ut en V, T, ce
qui produira un mouvement alternatif, ensorte que
pendant un tour de la petite roue les scies feront une
allée ôc une venue ; il faut que ies roulettes sur les-
quelles le chassis des scies se meut, soient entretenues
dans des ornieres qui puissent empêcher la queue de
changer de direstion. Le rayon de la roue ON étant
supposé être au rayon de la grande roue CD comme
un à quatre, la petite roue fera quatre tours dans un
tour de la grande, par conséquent huit coups de scie
en une r^Y°i utic>n entier©. Cela «Stant posd , un chevai