Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

200 Recueil des Machines
nt»r« plusieurs parallelepipedes de cette pierre , comrae MN ,
1700, capables d*être contenues dans l’emboîture O, R, ou
N°, 60. elle affermie. Ensuite on chargera le plan supérieur

--— auquel sont les emboîtures, ôc on placera deux hommes

au treüil, un à chaque levier ; ces hommes tirant sur les
cordes, ôc les leviers faisant le chemin X;c, il est évi-
dent que le plan montera de H en A, où il s’arrêtera
en heurtant contre la cheville A ; les leviers étant lâchés
tout-à-coup, le même plan redescendra, ôc ne fera que
le même chemin, puisqu'ii est arrêté par une seconde
cheville verticale. L’on voit que le service de cette ma-
chine eh: semblable à celui de la sonnette dont on se sert
pour battre des pilotis, puisqu’il n’y a qu’à tirer ôc lâcher
sur les cordes qui feront monter ôc descendre le plan ,
qui outre sa ddtermination à descendre est encore tiré par
un poids.

Pendant cette manœuvre un troisieme homme sera oc-
cupé à jetter de Peau Ôc du grais écrasé sur la pierre; Ôc
comme le chemin que parcourt le plan supérieur est plus
grand que l’intervalle des compartimens, il s’ensuivra que
les parallelepipedes frotteront le marbre dans toute son
étendue. Le poli du marbre s’achevant ordinairementavec
de la pierre ponce , on pourraavoirdes parallelepipedesde
cettepierre, quePonsubstitueraàlaplacedugrais, lorsquq
celle-ci aura fait ses fonôtions.

PISTOLETS