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46

CHAPITRE PREMIER,.

de l'emballage des monuments restitués : 2° pour empêcher toute nouvelle fouille
jusqu'à nouvel ordre, dans le cas où il me prendrait fantaisie d'en faire.

Le vote de l'Assemblée législative continue donc à produire ses fruits. En livrant
quelques-uns de nos monuments, en suspendant de mon plein gré les fouilles, j'avais
espéré que les monuments confisqués nous seraient rendus, que le droit de fouiller
nous serait restitué, que la propriété des monuments à découvrir nous serait acquise.
Abbas-Pacha ne pousse pas jusque là l'oubli du passé. Il offre à la France les
monuments découverts sans firman. Mais il interdit toutes nouvelles fouilles, et s'il
veut bien nous permettre plus tard de poursuivre les travaux commencés, les monu-
ments qu'on découvrira lui appartiendront. Ils sont d'avance confisqués.

Ainsi se termine l'affaire du firman. Les ouvriers qui me restent sont renvoyés,
et je me trouve encore une fois seul à la montagne.

VI. Tombe d'Apis. Grands Souterrains. Du 19 novembre 1851 au 15 février
1852. — a) Si indiscutable que fût le droit du gouvernement égyptien, je n'avais
pas lieu d'être satisfait de la façon dont on l'exerçait. Après tout, j'ai bien un envoi
de cinq cents objets à faire en France; mais les richesses que contient la tombe
d'Apis ne nous passeront par les mains que pour être remises aux agents du gou-
vernement égyptien, en supposant que le droit de continuer les fouilles nous soit
rendu. Tel sera, jusqu'au 15 février 1852, notre modus vivendi.

Pendant ce temps, j'aurai des menuisiers, des hommes pour le maniement des
objets à mettre en caisse; les monuments que contient la tombe d'Apis seront étudiés,
inventariés, classés, catalogués. Mais nous ne pourrons pas faire un pas en avant.

Quant aux officiers surveillants, appelés par la dépêche de Stéphan-Bey «officiers

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d'Etat-major» (ils ne savent ni lire, ni écrire), quelque peu gênants qu'ils soient, on
ne doit pas s'attendre à ce que je leur fasse un accueil empressé. Des conflits, vite
apaisés, serviront à nous faire paraître le temps moins long.

b) Comme étendue, la tombe d'Apis a dépassé toutes nos espérances. C'est un
ample souterrain, avec ses chambres, ses galeries, ses couloirs. Evidemment, les Apis
avaient, dans la nécropole de Memphis, une sépulture commune, et non, comme je
l'avait pensé quelquefois, des caveaux isolés, creusés séparément et enfermés dans
l'enceinte du Sérapéum. Quand un Apis mourait à Memphis, on prolongeait d'une
chambre le souterrain, et de génération en génération la tombe du dieu s'allongeait,
à mesure que les momies qu'on y déposait devenaient plus nombreuses.

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