80
CHAPITRE PREMIER.
h) Tombe cl'Apis. Petits Souterrains. Avec la deuxième série commencent les sou-
terrains communs à un grand nombre d'Apis. L'unique g'alerie qui forme cette
deuxième série marche du sud au nord. Des chambres s'ouvrent alternativement sur
chaque côté. Elles sont irrégulières, mal creusées. Les Apis y sont, sans exception,
enfermés dans des cercueils de bois. Quand l'Apis était introduit dans la chambre,
la chambre était murée du haut en bas. Les Petits Souterrains ont servi à la sépul-
ture d'Apis depuis une époque indéterminée du règne de Ramsès II, mais qui dépasse
l'an 30, jusqu'à l'an 21 de Psammétichus. Les restes de vingt-huit Apis y ont été
retrouvés.
i) Tombe cV Apis. Grands Souterrains. La disposition des tombes de cette troisième
série est, en principe, la même que celle des souterrains que nous quittons. En outre
les proportions sont plus considérables. La mode des cercueils de bois cesse avec
Amasis et celle des gigantesques sarcophages de granit commence. Les nouvelles
fouilles n'ont rien ajouté à ce que nous savions déjà de cette partie de la tombe.
Nous venons de dire que la tranchée à ciel ouvert qui conduit aux caveaux isolés
était bouchée par des pierres et des gravats après les funérailles de l'Apis auquel
le caveau était destiné. Les Grands et les Petits Souterrains sont aussi précédés de
tranchées à ciel ouvert taillées comme les autres dans le rocher; seulement elles
étaient praticables en tout temps et rien n'en défendait l'accès. A l'entrée des sou-
terrains proprement dits, se trouvait une porte qui ne s'ouvrait vraisemblablement,
conformément au dire de Pausanias, que le jour des funérailles.
Les dimensions des sarcophages de granit qu'on trouve dans les Grands Souter-
rains sont bien faites pour étonner le visiteur. Linant-Bey a eu la complaisance d'en
mesurer un, pris au hasard, et d'en calculer le poids. Je reproduis à Y Appendice1
la note qu'il a bien voulu m'envoyer. Le poids du sarcophage, couvercle compris,
s'élève au chiffre énorme de 65 mille kilogrammes. Cela m'entraîne à consigner ici,
en manière de hors-d'œuvre, une note relative à une question intéressante de méca-
r
nique ancienne, celle de savoir comment les Egyptiens ont pu introduire de pareilles
masses au fond d'un souterrain, et dans des chambres, d'où il serait certainement très
pénible de les tirer, même avec l'aide des complications les plus ingénieuses de la
mécanique moderne.
Il est certain que, tant que le plan sur lequel le sarcophage devait s'avancer est
resté horizontal, le monument, engagé sur des rouleaux dont la trace se reconnaît
1. Appendice, F.
,J0»
gei 4*e
|éja
servis-
n
^e était a,
Attire,
^leschaml
pâtre ou cin-
Contai, il s'<
.lasoltlesga
• comme il «
ssarcophag'
Lr cette me
t dans la cl
fe franche!
n à la fois,
Idté a et
libre était
il exp
pouvait do
•But un tr
p point où
aent du
8précautio
n le nive
8ayons donc
ta plU:
-1
'%ur
ypti
Pars,
s
CHAPITRE PREMIER.
h) Tombe cl'Apis. Petits Souterrains. Avec la deuxième série commencent les sou-
terrains communs à un grand nombre d'Apis. L'unique g'alerie qui forme cette
deuxième série marche du sud au nord. Des chambres s'ouvrent alternativement sur
chaque côté. Elles sont irrégulières, mal creusées. Les Apis y sont, sans exception,
enfermés dans des cercueils de bois. Quand l'Apis était introduit dans la chambre,
la chambre était murée du haut en bas. Les Petits Souterrains ont servi à la sépul-
ture d'Apis depuis une époque indéterminée du règne de Ramsès II, mais qui dépasse
l'an 30, jusqu'à l'an 21 de Psammétichus. Les restes de vingt-huit Apis y ont été
retrouvés.
i) Tombe cV Apis. Grands Souterrains. La disposition des tombes de cette troisième
série est, en principe, la même que celle des souterrains que nous quittons. En outre
les proportions sont plus considérables. La mode des cercueils de bois cesse avec
Amasis et celle des gigantesques sarcophages de granit commence. Les nouvelles
fouilles n'ont rien ajouté à ce que nous savions déjà de cette partie de la tombe.
Nous venons de dire que la tranchée à ciel ouvert qui conduit aux caveaux isolés
était bouchée par des pierres et des gravats après les funérailles de l'Apis auquel
le caveau était destiné. Les Grands et les Petits Souterrains sont aussi précédés de
tranchées à ciel ouvert taillées comme les autres dans le rocher; seulement elles
étaient praticables en tout temps et rien n'en défendait l'accès. A l'entrée des sou-
terrains proprement dits, se trouvait une porte qui ne s'ouvrait vraisemblablement,
conformément au dire de Pausanias, que le jour des funérailles.
Les dimensions des sarcophages de granit qu'on trouve dans les Grands Souter-
rains sont bien faites pour étonner le visiteur. Linant-Bey a eu la complaisance d'en
mesurer un, pris au hasard, et d'en calculer le poids. Je reproduis à Y Appendice1
la note qu'il a bien voulu m'envoyer. Le poids du sarcophage, couvercle compris,
s'élève au chiffre énorme de 65 mille kilogrammes. Cela m'entraîne à consigner ici,
en manière de hors-d'œuvre, une note relative à une question intéressante de méca-
r
nique ancienne, celle de savoir comment les Egyptiens ont pu introduire de pareilles
masses au fond d'un souterrain, et dans des chambres, d'où il serait certainement très
pénible de les tirer, même avec l'aide des complications les plus ingénieuses de la
mécanique moderne.
Il est certain que, tant que le plan sur lequel le sarcophage devait s'avancer est
resté horizontal, le monument, engagé sur des rouleaux dont la trace se reconnaît
1. Appendice, F.
,J0»
gei 4*e
|éja
servis-
n
^e était a,
Attire,
^leschaml
pâtre ou cin-
Contai, il s'<
.lasoltlesga
• comme il «
ssarcophag'
Lr cette me
t dans la cl
fe franche!
n à la fois,
Idté a et
libre était
il exp
pouvait do
•But un tr
p point où
aent du
8précautio
n le nive
8ayons donc
ta plU:
-1
'%ur
ypti
Pars,
s