INTRODUCTION.
Les premières découvertes faites à Ninive datent de vingt ans à peine, et déjà
les renseignements affluent sur les arts, les sciences, l'industrie, les mœurs, la
langue et l'histoire de l'Assyrie. Des récits envoyés successivement par les explo-
rateurs, et livrés aussitôt à la publicité; des mémoires spéciaux émanés d'hommes
compétents; des collections nouvelles s'ajoutant aux collections des principaux
musées de l'Europe, enfin plusieurs ouvrages où l'intérêt des matières le dispute
à la beauté de l'exécution, sont venus jeter la lumière sur des peuples et sur des
empires presque oublies. Pour avoir été cachée si longtemps à tous les regards
et pour être entrée la dernière dans le domaine des études archéologiques, la
civilisation assyrienne ne nous livre pas moins aujourd'hui la meilleure part de
ses secrets, et, parmi les autres civilisations anciennes, très-peu se présentent
à nous avec un aussi riche faisceau d'informations.
Néanmoins, si nombreux que soient les restes exhumés pendant une période
relativement très-courte, il nous paraît essentiel d'en bien fixer le caractère et
d'indiquer les sources où ils ont été puisés, afin de ne pas nous exposer à en
exagérer la véritable portée.
Saut quelques localités isolées, et don! la destination a été plutôt entrevue que
déterminée avec certitude, les ruines sur lesquelles les investigateurs ont porté
leurs ehorls ne renfermaient que des palais ou des cités royales. Encore, en
dehors des palais proprement dits, n'a-t-on mis à découvert, dans les villes, que
des portes, des enceintes, ou bien des portions restreintes de rues et d'édifices.
Les premières découvertes faites à Ninive datent de vingt ans à peine, et déjà
les renseignements affluent sur les arts, les sciences, l'industrie, les mœurs, la
langue et l'histoire de l'Assyrie. Des récits envoyés successivement par les explo-
rateurs, et livrés aussitôt à la publicité; des mémoires spéciaux émanés d'hommes
compétents; des collections nouvelles s'ajoutant aux collections des principaux
musées de l'Europe, enfin plusieurs ouvrages où l'intérêt des matières le dispute
à la beauté de l'exécution, sont venus jeter la lumière sur des peuples et sur des
empires presque oublies. Pour avoir été cachée si longtemps à tous les regards
et pour être entrée la dernière dans le domaine des études archéologiques, la
civilisation assyrienne ne nous livre pas moins aujourd'hui la meilleure part de
ses secrets, et, parmi les autres civilisations anciennes, très-peu se présentent
à nous avec un aussi riche faisceau d'informations.
Néanmoins, si nombreux que soient les restes exhumés pendant une période
relativement très-courte, il nous paraît essentiel d'en bien fixer le caractère et
d'indiquer les sources où ils ont été puisés, afin de ne pas nous exposer à en
exagérer la véritable portée.
Saut quelques localités isolées, et don! la destination a été plutôt entrevue que
déterminée avec certitude, les ruines sur lesquelles les investigateurs ont porté
leurs ehorls ne renfermaient que des palais ou des cités royales. Encore, en
dehors des palais proprement dits, n'a-t-on mis à découvert, dans les villes, que
des portes, des enceintes, ou bien des portions restreintes de rues et d'édifices.