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https://doi.org/10.11588/diglit.5728#0121
HA K KM.
109
S [.
DISPOSITION GÉNÉRALE ET SUPERFICIE DU HAREM.
Ainsi que l'indiquent le plan général (pl. 3) et le plan particulier (pl. 6), le Harem
du Palais de Khorsabad se compose de deux corps de bâtiment. Le premier corps a la
forme d'un parallélogramme équilatéral, et est renfermé, sur deux de ses côtés, entre le
gros mur à contre-forts des Dépendances et le mur de soutènement du monticule; le troi-
sième côté, au Sud, fait suite à la façade générale du Palais donnant sur la Ville.
La ligne du quatrième côté, vis-à-vis de l'Observatoire, est coupée par un second
corps de logis, également rectangulaire, qui se rattache au corps principal par une
seule de ses façades, et fait saillie en dehors de falignement général. On ne s'explique pas
facilement comment des constructeurs dont toutes les bâtisses sont si méthodiques ont
tout d'abord adopté la disposition irrégulière qui a reporté l'un des murs du Harem
près de la base de l'Observatoire. On serait tenté de supposer qu'en cours d'exécution
une nouvelle demeure féminine aurait été ajoutée aux autres et aurait détruit la rectitude
des lignes du projet original. Mais, si l'on se reporte à d'autres parties de l'édifice, on
aperçoit des dispositions tellement analogues à celle-ci, qu'on est forcé de croire plutôt à
un système préconçu de la part de l'architecte. Ainsi le Sérail, pris dans son ensemble
(voir pl. 3 et pl. li), présente le même aspect que le Harem; le corps avancé de bâti-
ment, découvert par M. Botta, où sont comprises les salles du numéro 1 au numéro 8,
est, à peu de chose près, la répétition du quartier du Harem dont la cour XXVI forme
le centre. Ce corps avancé est plus étendu, comme le Sérail, auquel il appartient, est
lui-même plus vaste que le Harem; mais, en dehors de la différence des proportions,
les dispositions respectives sont sensiblement les mêmes de part et d'autre. La similitude
est telle, qu'elle se retrouve dans les inégalités de la ligne sur laquelle s'ajustent les deux
groupes de constructions; dans le Harem et dans le Sérail, en effet, les côtés supérieurs
ne conservent pas un alignement rigoureux d'un bout à l'autre; ils remontent de quelques
mètres sur une partie des façades orientées au Nord-Ouesl.
Les mesures du premier corps de bâtiment sont de 86 mètres en longueur et eu lar-
geur, soit une superficie de 7,396 mètres; celles du second donnent 39 mètres sur la lon-
gueur et 37 mètres sur la largeur, soit une surface de i,/|/i3 mètres, d'où résulte, pour
l'ensemble de l'habitation des femmes, une étendue générale de 8,839 mètres, ou près d'un
hectare.
Avant de pénétrer dans l'intérieur de ce Harem, nous avons à en étudier les contours
extérieurs et les entrées.
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S [.
DISPOSITION GÉNÉRALE ET SUPERFICIE DU HAREM.
Ainsi que l'indiquent le plan général (pl. 3) et le plan particulier (pl. 6), le Harem
du Palais de Khorsabad se compose de deux corps de bâtiment. Le premier corps a la
forme d'un parallélogramme équilatéral, et est renfermé, sur deux de ses côtés, entre le
gros mur à contre-forts des Dépendances et le mur de soutènement du monticule; le troi-
sième côté, au Sud, fait suite à la façade générale du Palais donnant sur la Ville.
La ligne du quatrième côté, vis-à-vis de l'Observatoire, est coupée par un second
corps de logis, également rectangulaire, qui se rattache au corps principal par une
seule de ses façades, et fait saillie en dehors de falignement général. On ne s'explique pas
facilement comment des constructeurs dont toutes les bâtisses sont si méthodiques ont
tout d'abord adopté la disposition irrégulière qui a reporté l'un des murs du Harem
près de la base de l'Observatoire. On serait tenté de supposer qu'en cours d'exécution
une nouvelle demeure féminine aurait été ajoutée aux autres et aurait détruit la rectitude
des lignes du projet original. Mais, si l'on se reporte à d'autres parties de l'édifice, on
aperçoit des dispositions tellement analogues à celle-ci, qu'on est forcé de croire plutôt à
un système préconçu de la part de l'architecte. Ainsi le Sérail, pris dans son ensemble
(voir pl. 3 et pl. li), présente le même aspect que le Harem; le corps avancé de bâti-
ment, découvert par M. Botta, où sont comprises les salles du numéro 1 au numéro 8,
est, à peu de chose près, la répétition du quartier du Harem dont la cour XXVI forme
le centre. Ce corps avancé est plus étendu, comme le Sérail, auquel il appartient, est
lui-même plus vaste que le Harem; mais, en dehors de la différence des proportions,
les dispositions respectives sont sensiblement les mêmes de part et d'autre. La similitude
est telle, qu'elle se retrouve dans les inégalités de la ligne sur laquelle s'ajustent les deux
groupes de constructions; dans le Harem et dans le Sérail, en effet, les côtés supérieurs
ne conservent pas un alignement rigoureux d'un bout à l'autre; ils remontent de quelques
mètres sur une partie des façades orientées au Nord-Ouesl.
Les mesures du premier corps de bâtiment sont de 86 mètres en longueur et eu lar-
geur, soit une superficie de 7,396 mètres; celles du second donnent 39 mètres sur la lon-
gueur et 37 mètres sur la largeur, soit une surface de i,/|/i3 mètres, d'où résulte, pour
l'ensemble de l'habitation des femmes, une étendue générale de 8,839 mètres, ou près d'un
hectare.
Avant de pénétrer dans l'intérieur de ce Harem, nous avons à en étudier les contours
extérieurs et les entrées.