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https://doi.org/10.11588/diglit.5728#0217
QUATRIÈME SECTION.
CONSTRUCTION.
Le système d'architecture révélé par la découverte de Ninive, et resté entièrement in-
eonnu jusqu'à nos jours, nous oblige, à cause de sa nouveauté même, à n'avancer que par de-
grés, et comme par étapes, dans notre étude du monument de Khorsabad. Forcé d'obéir aux
exigences de l'analyse, nous avons dû dabord examiner la position respective des édifices
et leur distribution. Après avoir déterminé l'assiette du Palais et de la Ville, leur orientation
et la liaison si ingénieuse qui les rattache l'un à l'autre, nous avons abordé les détails d'exé-
cution et recherché comment ce palais et cette ville étaient disposés à l'intérieur pour ré-
pondre aux besoins de leurs habitants. Nous avons passé successivement en revue les di-
vers quartiers du Palais, le Sérail, le Harem, les Dépendances, l'Observatoire et le Temple,
et, grâce à cette première reconnaissance, il nous a été permis de circuler à travers les
bâtisses, d'en saisir les grandes divisions, d'en déterminer la destination variée, d'en indi-
quer sûrement les dégagements et les moyens de communication. De là, descendant à la
Ville, nous avons décrit sommairement l'enceinte, les tours, les portes simples ou monu-
mentales, les amorces de rues et les fragments d'édifices disséminés à l'intérieur.
Mais ces recherches, en nous conduisant à relever les plans avec une certitude mathé-
matique, ne nous ont encore rien appris sur la nature de la construction assyrienne; nos
informations se bornent , pour ainsi dire, à de simples lignes tracées sur le sol. Il nous im-
porte maintenant de savoir de quelle manière ces lignes étaient recouvertes de bâtisses;
quels matériaux ont été mis en œuvre, d'où ces matériaux ont été extraits, quelle prépara-
tion ils ont subie, comment ils ont été assemblés pour monter les murs, couvrir les salles,
paver les aires. Parla, seulement, nous pouvons constater si les architectes ninivites, suf-
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CONSTRUCTION.
Le système d'architecture révélé par la découverte de Ninive, et resté entièrement in-
eonnu jusqu'à nos jours, nous oblige, à cause de sa nouveauté même, à n'avancer que par de-
grés, et comme par étapes, dans notre étude du monument de Khorsabad. Forcé d'obéir aux
exigences de l'analyse, nous avons dû dabord examiner la position respective des édifices
et leur distribution. Après avoir déterminé l'assiette du Palais et de la Ville, leur orientation
et la liaison si ingénieuse qui les rattache l'un à l'autre, nous avons abordé les détails d'exé-
cution et recherché comment ce palais et cette ville étaient disposés à l'intérieur pour ré-
pondre aux besoins de leurs habitants. Nous avons passé successivement en revue les di-
vers quartiers du Palais, le Sérail, le Harem, les Dépendances, l'Observatoire et le Temple,
et, grâce à cette première reconnaissance, il nous a été permis de circuler à travers les
bâtisses, d'en saisir les grandes divisions, d'en déterminer la destination variée, d'en indi-
quer sûrement les dégagements et les moyens de communication. De là, descendant à la
Ville, nous avons décrit sommairement l'enceinte, les tours, les portes simples ou monu-
mentales, les amorces de rues et les fragments d'édifices disséminés à l'intérieur.
Mais ces recherches, en nous conduisant à relever les plans avec une certitude mathé-
matique, ne nous ont encore rien appris sur la nature de la construction assyrienne; nos
informations se bornent , pour ainsi dire, à de simples lignes tracées sur le sol. Il nous im-
porte maintenant de savoir de quelle manière ces lignes étaient recouvertes de bâtisses;
quels matériaux ont été mis en œuvre, d'où ces matériaux ont été extraits, quelle prépara-
tion ils ont subie, comment ils ont été assemblés pour monter les murs, couvrir les salles,
paver les aires. Parla, seulement, nous pouvons constater si les architectes ninivites, suf-
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