NÉCROPOLE PUNIQUE DE BYRSA
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Le squelette qui reposait à droite était très mal conservé. Ce
devait être celui d'une femme, car nous avons trouvé dans son
sarcophage un anneau d'or massif ayant servi de bague et les
éléments d'un collier composé de six grains d'agate, d'une perle
en pâte de verre, de trois amulettes (un oudja et deux dieux Bès)
et encore d'une petite sonnette en or, ornée extérieurement de
losanges en filigrane. Enfin nous avons retiré de cette tombe un
second scarabée en agate monté sur or et portant sur le plat une
déesse ailée, Isis ou Nephthys, ayant devant elle un adorateur
debout. Au-dessus de cette scène, le globe ailé, et dans le champ,
un croissant qui embrasse un disque de ses cornes relevées.
Fig. 3. — Scarabées grossis.
Nota. C'est en creusant un puits vertical que nous avons
atteint à 8 mètres de profondeur la porte de ce tombeau punique.
Mais la terre ne tardera pas à le recouvrir de nouveau. Je vou-
drais cependant pouvoir en faciliter aux touristes l'accès de plein
pied. Pour cela, il faudrait remuer et transporter plusieurs cen-
taines de mètres cubes de terre. Le travail n'est pas difficile,
mais il est dispendieux et je n'ai malheureusement à ma dispo-
sition aucune ressource pour l'entreprendre.
A.-L. Delattre,
pr. miss. d'Alger.
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Le squelette qui reposait à droite était très mal conservé. Ce
devait être celui d'une femme, car nous avons trouvé dans son
sarcophage un anneau d'or massif ayant servi de bague et les
éléments d'un collier composé de six grains d'agate, d'une perle
en pâte de verre, de trois amulettes (un oudja et deux dieux Bès)
et encore d'une petite sonnette en or, ornée extérieurement de
losanges en filigrane. Enfin nous avons retiré de cette tombe un
second scarabée en agate monté sur or et portant sur le plat une
déesse ailée, Isis ou Nephthys, ayant devant elle un adorateur
debout. Au-dessus de cette scène, le globe ailé, et dans le champ,
un croissant qui embrasse un disque de ses cornes relevées.
Fig. 3. — Scarabées grossis.
Nota. C'est en creusant un puits vertical que nous avons
atteint à 8 mètres de profondeur la porte de ce tombeau punique.
Mais la terre ne tardera pas à le recouvrir de nouveau. Je vou-
drais cependant pouvoir en faciliter aux touristes l'accès de plein
pied. Pour cela, il faudrait remuer et transporter plusieurs cen-
taines de mètres cubes de terre. Le travail n'est pas difficile,
mais il est dispendieux et je n'ai malheureusement à ma dispo-
sition aucune ressource pour l'entreprendre.
A.-L. Delattre,
pr. miss. d'Alger.