LE DIEU GAULOIS AU MAILLET
SUR LES AUTELS A QUATRE FACES
LES AUTELS DE STUTTGART
I
LES AUTELS DE STUTTGART
M. Flouest, sachant que je m'occupe aussi du dieu gaulois au
maillet ou marteau — j'emploie cette expression pour abréger
et pour ne rien préjuger — a bien voulu me communiquer la
nouvelle de la découverte de Mayence, découverte qu'il a com-
mentée dans le précédent article de cette Revue. Quoique je
réunisse depuis longtemps des notes sur l'histoire de ce dieu
gaulois, je n'ai encore rien publié sur ce sujet, à part une note
relative aux marteaux votifs d'Uriage 1 ; mais, M. Flouest pu-
bliant le monument de Mayence, il m'a paru utile de tirer de
mes notes la mention de deux monuments analogues; et je
remercie M. Flouest de me permettre de naviguer de conserve
avec lui. Je me bornerai ici, du reste, à décrire des monuments
restés inédits.
Pendant les vacances de 1885, je visitai à Stuttgart la collec-
tion des antiquités romaines du Württemberg. Cette collection
se trouvait alors — et se trouve peut-être encore aujourd'hui —
installée à titre provisoire dans le sous-sol d'un bâtiment dont
j'ai oublié de noter le nom. Deux monuments attirèrent mon
1. Cette note a été écrite pour figurer dans la seconde édition de l'ouvrage
du Dr Doyon, Uriage et ses eaux minérales, Paris, Masson, 1884; et je l'ai
reproduite dans la Revue Celtique, tome V, p. 457-459.
SUR LES AUTELS A QUATRE FACES
LES AUTELS DE STUTTGART
I
LES AUTELS DE STUTTGART
M. Flouest, sachant que je m'occupe aussi du dieu gaulois au
maillet ou marteau — j'emploie cette expression pour abréger
et pour ne rien préjuger — a bien voulu me communiquer la
nouvelle de la découverte de Mayence, découverte qu'il a com-
mentée dans le précédent article de cette Revue. Quoique je
réunisse depuis longtemps des notes sur l'histoire de ce dieu
gaulois, je n'ai encore rien publié sur ce sujet, à part une note
relative aux marteaux votifs d'Uriage 1 ; mais, M. Flouest pu-
bliant le monument de Mayence, il m'a paru utile de tirer de
mes notes la mention de deux monuments analogues; et je
remercie M. Flouest de me permettre de naviguer de conserve
avec lui. Je me bornerai ici, du reste, à décrire des monuments
restés inédits.
Pendant les vacances de 1885, je visitai à Stuttgart la collec-
tion des antiquités romaines du Württemberg. Cette collection
se trouvait alors — et se trouve peut-être encore aujourd'hui —
installée à titre provisoire dans le sous-sol d'un bâtiment dont
j'ai oublié de noter le nom. Deux monuments attirèrent mon
1. Cette note a été écrite pour figurer dans la seconde édition de l'ouvrage
du Dr Doyon, Uriage et ses eaux minérales, Paris, Masson, 1884; et je l'ai
reproduite dans la Revue Celtique, tome V, p. 457-459.