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Flouest, Édouard: Le dieu Gaulois au Maillet sur let autels a quatre faces: l'autel de Mayence
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.70327#0179
LE DIEU GAULOIS AU MAILLET
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des forêts du Pinde et du Taygète a pu venir prendre place auprès
du dieu gaulois, pour y rappeler la Magna Mater asiatique.
Cette survivance si prolongée et si instructive du souvenir de
cette antique divinité n'a pas encore été constatée, à ce titre, dans
la partie occidentale de la Gaule. Elle reste propre, jusqu'ici, aux
contrées celto-germaines situées à l'est du Rhin. La démonstra-
tion qu'en fournit la découverte de Mayence n'est point un fait
isolé : d'autres monuments de même caractère et de même pro-
venance régionale vont être signalés par M. Gaidoz. En mettant
hors de doute que la Germanie avait gardé notion d'une donnée
religieuse sortie peut-être de la mémoire des Gaulois occiden-
taux, parce que ses rapports avec le monde gréco-romain avaient
été moins fréquents, peu suivis et beaucoup plus tardifs, ils affir-
meront de plus fort la justesse des vues qui engagent à chercher
au nord des voies sur lesquelles on s'était attendu à les rencon-
trer, les vestiges révélateurs de quelques-uns des courants qui ont
apporté à la Gaule, les éléments de son individualité nationale.
Le monument exhumé du canal de Mayence apporte assuré-
ment une contribution importante à la mythologie gauloise,
mais il importait de le faire connaître encore à ce titre. Ultérieu-
rement, et lorsqu'il sera loisible de justifier leurs conclusions par
une argumentation comparative plus développée, il conviendra
de revenir, àson sujet, sur les recherches interprétatives dont la
présente note n'a pu indiquer que les lignes principales.
En. Flouest.
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des forêts du Pinde et du Taygète a pu venir prendre place auprès
du dieu gaulois, pour y rappeler la Magna Mater asiatique.
Cette survivance si prolongée et si instructive du souvenir de
cette antique divinité n'a pas encore été constatée, à ce titre, dans
la partie occidentale de la Gaule. Elle reste propre, jusqu'ici, aux
contrées celto-germaines situées à l'est du Rhin. La démonstra-
tion qu'en fournit la découverte de Mayence n'est point un fait
isolé : d'autres monuments de même caractère et de même pro-
venance régionale vont être signalés par M. Gaidoz. En mettant
hors de doute que la Germanie avait gardé notion d'une donnée
religieuse sortie peut-être de la mémoire des Gaulois occiden-
taux, parce que ses rapports avec le monde gréco-romain avaient
été moins fréquents, peu suivis et beaucoup plus tardifs, ils affir-
meront de plus fort la justesse des vues qui engagent à chercher
au nord des voies sur lesquelles on s'était attendu à les rencon-
trer, les vestiges révélateurs de quelques-uns des courants qui ont
apporté à la Gaule, les éléments de son individualité nationale.
Le monument exhumé du canal de Mayence apporte assuré-
ment une contribution importante à la mythologie gauloise,
mais il importait de le faire connaître encore à ce titre. Ultérieu-
rement, et lorsqu'il sera loisible de justifier leurs conclusions par
une argumentation comparative plus développée, il conviendra
de revenir, àson sujet, sur les recherches interprétatives dont la
présente note n'a pu indiquer que les lignes principales.
En. Flouest.