TUMULUS
DE DIARVILLE ET D'AMBACOURT
N° 1.
Au commencement du mois de novembre 1888, Je nommé
Bastien, de Diarville, vint me vendre divers objets en bronze
qu'il avait trouvés, à côté d'ossements humains et de pierres,
en nivelant une parcelle de terre, au lieu dit : Devant Gillot, sur
l'emplacement d'un tumulus.
L'acquisition étant faite et le vendeur n'ayant aucun intérêt
à altérer la vérité, je le priai de m'indiquer, d'une manière
exacte, la place qu'occupait chaque objet dans la sépulture prin-
cipale, car il en avait trouvé deux ou trois.
Le torques (figure 1) était placé au cou, brisé en quatre par
le poids des pierres et de la terre ; la tête était broyée, mais
le maxillaire inférieur, muni de ses dents, était presque intact,
grâce à l'oxyde de cuivre dont il était imprégné. Le caractère de
ce torques n'offre rien de particulier, il est rehaussé de quelques
cordons perlés qui lui donnent une certaine élégance et l'assi-
milent complètement aux types des cimetières de la Marne, sur-
tout celui de Marson, où j'en ai trouvé de semblables.
L'anneau à quatre rayons, ou rouelle (figure 2), était placé
derrière la tête, ce qui indique la présence d'un casque, soit en
cuir, soit en osier recouvert de cuir, comme celui qui est con-
servé au Musée de Laybach1, qui est aussi orné de bosselettes
métalliques et surmonté d'une calotte. Les cimetières de la
1. Tumulus de Montsaugeon, par M. Flouest.
DE DIARVILLE ET D'AMBACOURT
N° 1.
Au commencement du mois de novembre 1888, Je nommé
Bastien, de Diarville, vint me vendre divers objets en bronze
qu'il avait trouvés, à côté d'ossements humains et de pierres,
en nivelant une parcelle de terre, au lieu dit : Devant Gillot, sur
l'emplacement d'un tumulus.
L'acquisition étant faite et le vendeur n'ayant aucun intérêt
à altérer la vérité, je le priai de m'indiquer, d'une manière
exacte, la place qu'occupait chaque objet dans la sépulture prin-
cipale, car il en avait trouvé deux ou trois.
Le torques (figure 1) était placé au cou, brisé en quatre par
le poids des pierres et de la terre ; la tête était broyée, mais
le maxillaire inférieur, muni de ses dents, était presque intact,
grâce à l'oxyde de cuivre dont il était imprégné. Le caractère de
ce torques n'offre rien de particulier, il est rehaussé de quelques
cordons perlés qui lui donnent une certaine élégance et l'assi-
milent complètement aux types des cimetières de la Marne, sur-
tout celui de Marson, où j'en ai trouvé de semblables.
L'anneau à quatre rayons, ou rouelle (figure 2), était placé
derrière la tête, ce qui indique la présence d'un casque, soit en
cuir, soit en osier recouvert de cuir, comme celui qui est con-
servé au Musée de Laybach1, qui est aussi orné de bosselettes
métalliques et surmonté d'une calotte. Les cimetières de la
1. Tumulus de Montsaugeon, par M. Flouest.