NOTE
SUR UNE ANCIENNE CHAPELLE
CONTIGUË
A LA GRAND' SALLE DES PATRIARCHES
ET
A LA ROTONDE DU SAINT-SÉPULCRE
A JÉRUSALEM
On remarquait autrefois, dans une arcade de l'ancien tambour
de la coupole du Saint-Sépulcre, vers l'ouest, une petite ouver-
ture que l'abbé Mariti (1784) appelle pertuggio et qui permettait
aux familles musulmanes installées dans les habitations adossées
contre la coupole, de voir toutes les cérémonies religieuses que
célèbrent à l'intérieur de l'église les communautés chrétiennes
de Jérusalem.
Il a fallu toute une action diplomatique pour obtenir la ferme-
ture de ce pertuggio dont l'existence soulevait à chaque instant
les réclamations passionnées des Latins et des Grecs qui ne se dou-
taient certainement pas qu'en demandant sa suppression, ils effa-
çaient un précieux et irrécusable témoin d'une antique possession.
Près de là et donnant sur la partie de terrasse qui dépend du
couvent des Grecs, existait, en 1866, une autre fenêtre qui per-
mettait aussi aux religieux du couvent de surveiller l'intérieur
de la Rotonde.
Il était facile, alors, de constater que cette seconde fenêtre ne
remontait pas à l'origine de la construction et qu'elle avait été
percée après coup dans le tambour de la Rotonde. Mais elle mon-
trait aussi la persistance avec laquelle certaines traditions se
maintiennent en Palestine. C'est pourquoi le clergé grec, sans
se rendre peut-être bien compte lui-même de l'instinct qui le
poussait à en réclamer le maintien, insista, en 1867, pour que
ce droit lui fût conservé,
SUR UNE ANCIENNE CHAPELLE
CONTIGUË
A LA GRAND' SALLE DES PATRIARCHES
ET
A LA ROTONDE DU SAINT-SÉPULCRE
A JÉRUSALEM
On remarquait autrefois, dans une arcade de l'ancien tambour
de la coupole du Saint-Sépulcre, vers l'ouest, une petite ouver-
ture que l'abbé Mariti (1784) appelle pertuggio et qui permettait
aux familles musulmanes installées dans les habitations adossées
contre la coupole, de voir toutes les cérémonies religieuses que
célèbrent à l'intérieur de l'église les communautés chrétiennes
de Jérusalem.
Il a fallu toute une action diplomatique pour obtenir la ferme-
ture de ce pertuggio dont l'existence soulevait à chaque instant
les réclamations passionnées des Latins et des Grecs qui ne se dou-
taient certainement pas qu'en demandant sa suppression, ils effa-
çaient un précieux et irrécusable témoin d'une antique possession.
Près de là et donnant sur la partie de terrasse qui dépend du
couvent des Grecs, existait, en 1866, une autre fenêtre qui per-
mettait aussi aux religieux du couvent de surveiller l'intérieur
de la Rotonde.
Il était facile, alors, de constater que cette seconde fenêtre ne
remontait pas à l'origine de la construction et qu'elle avait été
percée après coup dans le tambour de la Rotonde. Mais elle mon-
trait aussi la persistance avec laquelle certaines traditions se
maintiennent en Palestine. C'est pourquoi le clergé grec, sans
se rendre peut-être bien compte lui-même de l'instinct qui le
poussait à en réclamer le maintien, insista, en 1867, pour que
ce droit lui fût conservé,