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Revue archéologique — Ser. 3: 15.1890

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Mély, Fernand de: Les reliques du lait de la Vierge et la galactite
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https://doi.org/10.11588/diglit.70327#0126

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REVUE ARCHÉOLOGIQUE

Nous ne ferons que signaler la pierre Azufaraquid, que je ne
puis identifier, mais qui, mise en onguent sur les seins d'une
femme, augmente son lait; elle guérit aussi les yeux.
Nous trouvons donc toujours les deux mêmes vertus : donner
du lait, guérir les maux d'yeux.
D'après Mohammed Aben Quich, dans un autre Lapidaire de
l'Escurial, la pierre au nom hébreu qui donne du lait aux
femmes c'est la Lenelim « ...et facer le ha, correr otrosi la leche
a la mugier que ha poca. » (Pierre de L.)
Elle fait aussi couler le lait aux femmes qui en ont peu.
Ainsi, de quelque côté que nous nous tournions, chez quelque
peuple que nous étudions la question, partout nous trouvons
une pierre blanche qui a pouvoir de donner du lait aux femmes
qui en manquent, et, par ses propriétés astringentes, de guérir
les ophtalmies. En français, c'est la Galactite; en allemand, le
Milchstein; en espagnol, le Lechar; en arabe, le Zarocan; en
hébreu, le Lenelim et l'Azufaraquid, si tant est que les vieux
Lapidaires nous aient conservé absolument les expressions pré-
cises. Elles ont les mêmes propriétés que le lait de la Vierge et
sont de la même nature ; je crois donc que la pierre et la relique
ne sont qu'une seule et même chose et que leur identification
peut paraître suffisamment établie.

F. de Mély.
 
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