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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 3.1882

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Nr. 1-2
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Maspero, Gaston: Rapport à M. Jules Ferry, ministre de l'instruction publique sur une mission en Italie, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.11330#0137
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Rapport sur une mission en Italie.

127

sur le n° 1, Mon. Beali, du même catalogue., par-j- (sic). Plusieurs monuments du Louvre
portent des indications analogues qu'il serait bon de recueillir avant qu'elles soient entièrement
effacées.

XIII. — Une grande tablette en bois, recouverte de stuc blanc, sur lequel a été tracée
au pinceau, en beaux hiéroglyphes;, la légende d'Aménophis III : j ^v^y^^-f^J

MAAM

O 1

XIV. — Un étui en bois avec la légende

XV. — Trois petits disques en ivoire,, provenant probablement d'un coffret, avec les légendes :

a,ww\

Je ne crois pas que personne ait signalé ces petits monuments provenant de celui qui fut
plus tard le roi Ai. De son prédécesseur Khounaten; le musée de Turin n'a qu'un bloc d'albâtre,
taillé de manière à représenter deux cartouches accolés, et sur lequel sont gravés les titres
ordinaires.

L'hypothèse généralement admise au sujet de ces deux princes et de leurs successeurs
immédiats fait d'eux les héros d'une tentative de réforme religieuse. Le roi Aménophis III

. Le fils de cette

aurait épousé une étrangère, probablement une sémite, du nom de ~||
femme, Aménophis IV, aurait, sous l'influence de sa mère, essayé d'introduire en Egypte, à
la place du culte national d'Ammon, le culte du disque solaire qualifié Aten, Aton, probable-
ment en souvenir du nom syrien Adoni, Adonai. Je crois que l'étude attentive des monuments
nous oblige à réformer entièrement cette manière de voir.

En premier lieu, Diï était-elle étrangère? Les preuves qu'on donne de son origine
probablement sémitique sont de deux sortes : 1° elle est peinte en rose sur les monuments,
tandis que la couleur constante des femmes égyptiennes sur les monuments est le jaune clair ;
2° la forme de son nom et du nom de ses parents n'est pas égyptienne.

La première raison résulte de l'observation incomplète des monuments figurés. Sans
doute, Diï est peinte en rose, mais elle n'est pas seule à avoir cette couleur. M. Mariette
a signalé dans son Catalogue général des monuments d'Abydos toute une série de stèles de
l'époque d'Aménophis II et de Thoutmôs IV, sur lesquelles les chairs des femmes égyptiennes
sont peintes en rose. Il est donc certain que sous les prédécesseurs immédiats d'Aménophis III,
la coutume s'était introduite, je ne sais pourquoi, peut-être pour rendre les effets d'un fard
à la mode, de peindre en rose le teint des femmes et même des hommes. La reine Diï devait
donc sa teinte rose non pas à une origine étrangère, mais à une volonté bien arrêtée des
artistes contemporains.

Le nom ~|( [ ainsi que le nom de son père ( [ ^(^^ et de sa m^1'^ s=3^>£

ont-ils nécessairement une forme étrangère ? On en trouve la variante ~|[ w sous la XIIIe
dynastie (Liebleix, n° 434), la variante ~| [ ( à la même époque (Lieblein, n° 414, 452 etc.),
 
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