Petites notes de critique et de philologie.
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tIUd-> P- 54; !■ 3)
7^—D_g^/WWVv(a A Jailli
D'où il suit que l'expression <^~~^ de notre papyrus se rapporte au local, et, par consé-
quent, qu'il faut attribuer au mot qui est régi par ce membre de phrase, un sens de localité,
ce qui convient parfaitement au déterminatif du groupe w^t En général, le déter-
minait' ettd implique une signification de «maison, chambre, domicile», et il est fort vraisem-
blable que le mot j <=U=1 cr^n a une pareille valeur.
Peut-être, les Egyptiens entendaient-ils par là «une chambre, une cave construite dans
le roc calcaire», peut-être bien «une chambre à paver en calcaire»; c'est là une question
que des recherches futures pourront sans doute résoudre.
En attendant, nous croyons que le groupe ^=f|=L^j nr~D mérite de trouver une place —
fût-elle même provisoire — dans le dictionnaire égyptien.
§ 39. La stèle C 170 du Louvre. Ce petit monument ', qui porte la date de l'an II du
Pharaon Ousertsen II, est souvent cité, mais le texte n'en a pas encore été traduit en son
entier. Nous donnons ici un essai d'interprétation de cette inscription importante.
Le monument est cintré et porte en haut le disque solaire. En voici le texte :
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G
Ci
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n ^ AWWA A pp.
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^ A A/WW\ ^ ^ r ii i t ^
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1P
— V
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«L'an II, sous sa majesté le roi de la haute et de la basse Egypte Ousertsen qui donne
de la vie, de la stabilité, de la sainteté, comme le soleil éternellement. — Qu'une offrande
royale soit accordée par Osiris, seigneur de Mendès, Khent-amenti, dieu grand, seigneur
d'Abydos, de sorte qu'il donne des provisions en pain et en bière, en bœufs et en oies, en
cordes et en vêtements, de l'encens, de l'huile, toutes les choses bonnes et pures dont vit le
dieu, au ka du béatifié, le sacrificateur Ousertsen, le véridique. Il dit : C'est ici le tombeau
que je me suis fait dans le nome Abydène, à la ville d'Abydos, près l'escalier du grand
dieu, maître des dieux, sur le tertre2, lieu du repos, dans la terre sainte, l'horizon de l'occi-
1) Publié par Pierret, Recueil d'inscriptions du Louvre, iie partie, p. 63.
2) Nous croyons avoir les premiers donné les variantes principales de cette expression dans un précé-
dent travail {Remeil de Maspero, vol. i, p. 134, note 4). Après nous, M. Maspero a touché la même question :
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D'où il suit que l'expression <^~~^ de notre papyrus se rapporte au local, et, par consé-
quent, qu'il faut attribuer au mot qui est régi par ce membre de phrase, un sens de localité,
ce qui convient parfaitement au déterminatif du groupe w^t En général, le déter-
minait' ettd implique une signification de «maison, chambre, domicile», et il est fort vraisem-
blable que le mot j <=U=1 cr^n a une pareille valeur.
Peut-être, les Egyptiens entendaient-ils par là «une chambre, une cave construite dans
le roc calcaire», peut-être bien «une chambre à paver en calcaire»; c'est là une question
que des recherches futures pourront sans doute résoudre.
En attendant, nous croyons que le groupe ^=f|=L^j nr~D mérite de trouver une place —
fût-elle même provisoire — dans le dictionnaire égyptien.
§ 39. La stèle C 170 du Louvre. Ce petit monument ', qui porte la date de l'an II du
Pharaon Ousertsen II, est souvent cité, mais le texte n'en a pas encore été traduit en son
entier. Nous donnons ici un essai d'interprétation de cette inscription importante.
Le monument est cintré et porte en haut le disque solaire. En voici le texte :
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«L'an II, sous sa majesté le roi de la haute et de la basse Egypte Ousertsen qui donne
de la vie, de la stabilité, de la sainteté, comme le soleil éternellement. — Qu'une offrande
royale soit accordée par Osiris, seigneur de Mendès, Khent-amenti, dieu grand, seigneur
d'Abydos, de sorte qu'il donne des provisions en pain et en bière, en bœufs et en oies, en
cordes et en vêtements, de l'encens, de l'huile, toutes les choses bonnes et pures dont vit le
dieu, au ka du béatifié, le sacrificateur Ousertsen, le véridique. Il dit : C'est ici le tombeau
que je me suis fait dans le nome Abydène, à la ville d'Abydos, près l'escalier du grand
dieu, maître des dieux, sur le tertre2, lieu du repos, dans la terre sainte, l'horizon de l'occi-
1) Publié par Pierret, Recueil d'inscriptions du Louvre, iie partie, p. 63.
2) Nous croyons avoir les premiers donné les variantes principales de cette expression dans un précé-
dent travail {Remeil de Maspero, vol. i, p. 134, note 4). Après nous, M. Maspero a touché la même question :