Rapport sur une mission en Italie.
125
RAPPORT A M. JDLES FERRY,
MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
sur
UNE MISSION EN ITALIE.
(Suite.)
XVI. Stèle en calcaire gravée sur les deux faces. — Orctjrtt, Vestib., n° 46 ; Lieblein,
n° 583.
Première face.
Dans le cintre, le signe de l'occident jf, perché sur l'anneau Q, entre les deux yeux
Premier registre. — A droite, le dédicateur et sa femme, assis, avec la légende : | '^j
|| y.'Zi *~ ' °\ I ^ <=v> ' ^evant m^ sa sœur; debout, fait
la libation : !
gauche, le père et la mère du dédicateur, assis : | l ^ jjjiu \
et devant lui, debout, en costum de Khrihib : } A '/^T0
. — A
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Deuxième registre. — Au milieu, une table d'offrandes. A droite, sont assis trois hommes
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est assise : i i ^ "^g- ^ , et deux sont accroupies, i û o i ^
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Troisième registre. — Une longue inscription : j ^ /\ (
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ment clans une de mes notes antérieures (voir Recueil, vol. II, p. 29). La question porte sur le <^> pré-
positif. Comme l'a fait remarquer récemment M. Erman dans son beau livre «Neuàgyptische Grammatik»,
le <^> prépositif, dans l'expression <^r> * -. , est tombé à l'époque de la XIXe dynastie. Outre le
papyrus d'Orbiney que cite ce savant (p. 49), on pourrait mentionner d'autres papyrus de la même époque
littéraire, par exemple le grand papyrus Harris, où la forme ^^'^j^'-7^ <^> se rencontre bien
plus souvent que la forme plus ancienne "^n^ . J'ai noté même des exemples de la
XIIe dynastie de la même omission de lettre. Mais partout, où j'ai remarqué cette particularité, elle a été
restreinte, pour les temps qui précèdent l'époque de la «renaissance égyptienne», au groupe j
^J^*^=>— Il paraît alors que cette expression, fort courante dans le langage, a été, pour ainsi dire, le point
de départ du changement de son qui, pendant les basses époques, a eu un terrain bien plus vaste, pour
ensuite se constituer en loi dans la langue moderne.
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RAPPORT A M. JDLES FERRY,
MINISTRE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
sur
UNE MISSION EN ITALIE.
(Suite.)
XVI. Stèle en calcaire gravée sur les deux faces. — Orctjrtt, Vestib., n° 46 ; Lieblein,
n° 583.
Première face.
Dans le cintre, le signe de l'occident jf, perché sur l'anneau Q, entre les deux yeux
Premier registre. — A droite, le dédicateur et sa femme, assis, avec la légende : | '^j
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la libation : !
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Deuxième registre. — Au milieu, une table d'offrandes. A droite, sont assis trois hommes
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positif. Comme l'a fait remarquer récemment M. Erman dans son beau livre «Neuàgyptische Grammatik»,
le <^> prépositif, dans l'expression <^r> * -. , est tombé à l'époque de la XIXe dynastie. Outre le
papyrus d'Orbiney que cite ce savant (p. 49), on pourrait mentionner d'autres papyrus de la même époque
littéraire, par exemple le grand papyrus Harris, où la forme ^^'^j^'-7^ <^> se rencontre bien
plus souvent que la forme plus ancienne "^n^ . J'ai noté même des exemples de la
XIIe dynastie de la même omission de lettre. Mais partout, où j'ai remarqué cette particularité, elle a été
restreinte, pour les temps qui précèdent l'époque de la «renaissance égyptienne», au groupe j
^J^*^=>— Il paraît alors que cette expression, fort courante dans le langage, a été, pour ainsi dire, le point
de départ du changement de son qui, pendant les basses époques, a eu un terrain bien plus vaste, pour
ensuite se constituer en loi dans la langue moderne.