78 A peopos dp] l'article de M. Wiedemann. .
mémoire plusieurs fois mentionné (p. 72), nous avons montré que le groupe en question do»
se lire r-nefer-hâ, «témoins des variantes comme ^ J^T^j> <JL>JeT^' et°'>:>
Du reste, le dit titre a été mal copié et traduit par M. Wiedemann. Au lieu de
__$)f\ 1 ° ô que donne l'original suivant nous, M. Wiedbmann a lu f^^fjx ° v ce
qui a été rendu par (Titel) «eines Ersten der konighclien G-unst» (!). On peut consul^1
Brugsch, Wôrterbuch, VI, p. 670 pour trouver l'explication exacte de notre titre.
M. Wiedemann se montre ici, comme ailleurs assez souvent, un innovateur très zélé.
Ainsi, par exemple, le titre -^vll a été rendu par «Priester der beiden Gottheiten (doé
aa/wvv 0 4 iVmi
wohl Horus und Uat')». J'ai cru que les deux serpents désignèrent deux divinités ieB"
nines : l'une celle du Nord, l'autre celle du Sud, chacune ayant son siège sur les deux
couronnes d'orientation égyptiennes (Uat'et sur celle du Nord et Nechenet sur celle du Sud)-
J'ignorais et j'ignore toujours que Horus ait été représenté par un serpent, c'est-à-dire Pal
la bête, dont son adversaire Set revête très souvent la forme.
Le texte, publié et commenté aux pages 119 et 120, renferme la formule saïte, don*
j'ai traité, il y a longtemps, dans la Zeitschrift (1879, p. 146 et suiv.). M. Wiedemann tacha11'
de démolir complètement l'édifice que j'avais érigé, je me vois, bien malgré moi, force "
montrer que M. Wiedemann ne sait point de quoi il s'agit ici, ou qu'en d'autres mots il se
bat contre des moulins à vent, lorsqu'il croit avoir écarté l'interprétation que j'avais p'°
posée pour la formule qui débute par T .
M. Wiedemann commence (p. 120) par nous, communiquer que le groupe "j6 se retrouye
toujours au début de la formule, sauf sur un seul monument, à savoir celui qu'il expliQ1'6'
monument qui selon lui donnerait ici seulement ^J^. Je suis en mesure d'affirmer hairfe
ment que 31. Wiedemann s'est trompé, et que le monument à l'endroit en question porte t' s
distinctement ^Jk®, forme qui n'est qu'une variante de (le déterminatif J?V du 11104
| a été exprimé par exception dans cet exemple). Le texte de Psemtekseneb, dont il s agi1
m'était parfaitement connu lorsque j'ai étudié la formule saïte et M. Wiedemann aurait "el
tainement dû douter de l'exactitude de sa lecture ^3^, s'il s'était donné la peine de 'lie
sérieusement mes articles, où, du reste, le monument du Vatican se trouve cité.
Cette fausse lecture de M. Wiedemann écartée, je me demande ce que veut du-e
savant quand il prétend que j « wie Naville uberzeugend nachgëwiesen hat, nichts
als «die Statue, das Ebenbild» bezeichne». L'article où M. Naville a soutenu cette ^lès
(ZetVsc/w., 1880, p. 24 et suiv.) a été réfuté par moi iibid., p. 64) avec force exemples °P
je pourrais augmenter considérablement, si je ne croyais pas que les preuves données sO ^
raient. Cette dernière opinion me semble partagée par M. Naville qui sans doute ^
allégué de nouvelles preuves en faveur de l'opinion, soutenue par lui, s'il en avait tro^e
Je me crois autorisé d'expliquer dans ce sens le silence qu'a gardé M. Naville sur la que^'0 ^
du sens, jadis contesté, du mot CJ'®J et j'avais cru que les égyptologues en général étaie
devenus partisans de l'interprétation que j'avais proposée pour le groupe T ®. Déjà, l'an 1 .
I © ip d1
M. Maspero1, toutefois sans nous citer, a accepté le sens «dieu de la ville» pour 10
groupe, et plus tard M. Brugsch2 s'est prononcé en faveur de la même idée. J'avoue
1) Atti del quattro congresso internationale degli orientalisli, Fircnze 1880, vol. I, p. 54.
2) Thésaurus, iv, p. 714.
mémoire plusieurs fois mentionné (p. 72), nous avons montré que le groupe en question do»
se lire r-nefer-hâ, «témoins des variantes comme ^ J^T^j> <JL>JeT^' et°'>:>
Du reste, le dit titre a été mal copié et traduit par M. Wiedemann. Au lieu de
__$)f\ 1 ° ô que donne l'original suivant nous, M. Wiedbmann a lu f^^fjx ° v ce
qui a été rendu par (Titel) «eines Ersten der konighclien G-unst» (!). On peut consul^1
Brugsch, Wôrterbuch, VI, p. 670 pour trouver l'explication exacte de notre titre.
M. Wiedemann se montre ici, comme ailleurs assez souvent, un innovateur très zélé.
Ainsi, par exemple, le titre -^vll a été rendu par «Priester der beiden Gottheiten (doé
aa/wvv 0 4 iVmi
wohl Horus und Uat')». J'ai cru que les deux serpents désignèrent deux divinités ieB"
nines : l'une celle du Nord, l'autre celle du Sud, chacune ayant son siège sur les deux
couronnes d'orientation égyptiennes (Uat'et sur celle du Nord et Nechenet sur celle du Sud)-
J'ignorais et j'ignore toujours que Horus ait été représenté par un serpent, c'est-à-dire Pal
la bête, dont son adversaire Set revête très souvent la forme.
Le texte, publié et commenté aux pages 119 et 120, renferme la formule saïte, don*
j'ai traité, il y a longtemps, dans la Zeitschrift (1879, p. 146 et suiv.). M. Wiedemann tacha11'
de démolir complètement l'édifice que j'avais érigé, je me vois, bien malgré moi, force "
montrer que M. Wiedemann ne sait point de quoi il s'agit ici, ou qu'en d'autres mots il se
bat contre des moulins à vent, lorsqu'il croit avoir écarté l'interprétation que j'avais p'°
posée pour la formule qui débute par T .
M. Wiedemann commence (p. 120) par nous, communiquer que le groupe "j6 se retrouye
toujours au début de la formule, sauf sur un seul monument, à savoir celui qu'il expliQ1'6'
monument qui selon lui donnerait ici seulement ^J^. Je suis en mesure d'affirmer hairfe
ment que 31. Wiedemann s'est trompé, et que le monument à l'endroit en question porte t' s
distinctement ^Jk®, forme qui n'est qu'une variante de (le déterminatif J?V du 11104
| a été exprimé par exception dans cet exemple). Le texte de Psemtekseneb, dont il s agi1
m'était parfaitement connu lorsque j'ai étudié la formule saïte et M. Wiedemann aurait "el
tainement dû douter de l'exactitude de sa lecture ^3^, s'il s'était donné la peine de 'lie
sérieusement mes articles, où, du reste, le monument du Vatican se trouve cité.
Cette fausse lecture de M. Wiedemann écartée, je me demande ce que veut du-e
savant quand il prétend que j « wie Naville uberzeugend nachgëwiesen hat, nichts
als «die Statue, das Ebenbild» bezeichne». L'article où M. Naville a soutenu cette ^lès
(ZetVsc/w., 1880, p. 24 et suiv.) a été réfuté par moi iibid., p. 64) avec force exemples °P
je pourrais augmenter considérablement, si je ne croyais pas que les preuves données sO ^
raient. Cette dernière opinion me semble partagée par M. Naville qui sans doute ^
allégué de nouvelles preuves en faveur de l'opinion, soutenue par lui, s'il en avait tro^e
Je me crois autorisé d'expliquer dans ce sens le silence qu'a gardé M. Naville sur la que^'0 ^
du sens, jadis contesté, du mot CJ'®J et j'avais cru que les égyptologues en général étaie
devenus partisans de l'interprétation que j'avais proposée pour le groupe T ®. Déjà, l'an 1 .
I © ip d1
M. Maspero1, toutefois sans nous citer, a accepté le sens «dieu de la ville» pour 10
groupe, et plus tard M. Brugsch2 s'est prononcé en faveur de la même idée. J'avoue
1) Atti del quattro congresso internationale degli orientalisli, Fircnze 1880, vol. I, p. 54.
2) Thésaurus, iv, p. 714.