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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 8.1886

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Piehl, Karl: A propos de l'article de M. Wiedemann
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12255#0085
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A PEOPOS DE L'ARTICLE DE M. WlEDEMANN.

79

Approbation de ces deux savants nie semble offrir plus de garanties qu'un mot, lancé sans
Preuves, de M. Wiedemann.

Le nombre de monuments portant la formule saïte qui m'était connu au moment où
J ai écrit mon article de la Zeitschrift, 1879, n'était point très considérable, et je crus alors
devoir m'exprimer avec grande réserve. C'est sous cette impression que j'avais écrit : «Mes
Matériaux n'étant qu'une fraction minime de ceux dont dispose la science, l'essai reste néces-
sairement incomplet. » En présence du travail de M. Wiedemann, je me sens disposé à rétracter
Ces paroles. En effet, M. Wibdemann n'a su augmenter que par deux monuments le nombre
^ ceux que j'avais mis à contribution, et encore ces deux monuments sont-ils empruntés à
Ul1 travail de Kircher, travail que je n'ai pas ici. Ces dits deux monuments me paraissent
d'une valeur douteuse, peut-être même sont-ils des reproductions moins réussies de monu-
ments déjà connus. En tout cas, la lecture jj^Q_^> ciue donne au lieu de |^^>, l'un des
^ettx textes en question, doit être regardée comme une erreur, et probablement comme une
ei'reur due au copiste moderne.

Les variantes 1 et le commentaire dont M. Wiedemann a accompagné la traduction de
la formule saïte ne sont point de nature à mieux faciliter l'intelligence du texte en question
le soient les courtes remarques que j'avais énoncées dans mon mémoire précité. Loin
^'avancer tant soit peu la solution du problème — pour ma part je le regarde comme résolu
^ePuis longtemps — les notes et les remarques de M. Wiedemann ne servent qu'à l'em-
brouiller.

Comme résultat de ses élucubrations M. Wiedemann nous présente la traduction suivante
^ texte sus-mentionné :

«Die Statue des Osiris . . . . N. N. Es wird ibm (dem Todten) gegeben seine Er-
ûeUeruug, wenn seine gottlicbe Personlicbkeit vor ibm ist, nient sollen festgebalten werden
8eiue Beine, niebt soll abgewebrt werden sein Herz, das des Àni namlicb, des Seligen. »2

Voici la rédaction de la formule saïte, d'après laquelle la traduction de M. Wiedemann
a été faite :

«a nom et titres du défunt ^q^>^-^=— v JN^ i

En comparant la traduction au texte original, on va constater l'existence dans la pre-
mière de plusieurs valeurs qui ne concordent point avec celles des mots correspondants du
ec°nd, telles qu'elles ont été établies par les études des égyptologues de notre temps (voir
'es dictionnaires!).

Les voici :

1° "1®. Pour ce groupe, voir ci-dessus.

2° w «Erneuerung». Je ne connais point de texte où se trouve le groupe ^ ayant
a valeur de «Erneuerung». La racine ha signifie suivant de Kougé et Brugsch3 «se trouver

^ !) Les variantes ne sont nullement complètes de nombre. Mais à quoi servent-elles donc, quand elles
13 Peuvent nous apprendre rien de nouveau? Voir Le Page Renouf dans la Zeitschrift, 18g6, p. 58 et Piehl,
"*•> 1879, p. 147, note 3 (le signe doit être corrigé en mmnr, par deux fois!).

2) Voir Proceedings of the soc. of biblical Archœohgy, 188G, fel). p. 90.

3) Dkt. hiérogl, III, p. 916, 917.
 
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