Divisions et administration d'une ville égyptienne.
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«scribe en chef de circonscription de quartier», et sur une autre stèle,1 le titre est encore
plus abrégé; Nofer-hotep finit par être dit seulement!jagQ «scribe en chef de circonscription».
Je ne pense pas qu'on puisse objecter que l'attribution de ce monument à Abydos ne soit
pas certaine et mérite d'être continuée, parce que Nofer-botep était fils d'un Uà „ (1
A_D _y yj^3^ ' J titre et nom qu'on peut lire de deux manières : sya n dena Amen, Doudou-
res-snib, le scribe du dena d'Annnon, Didou-res-snib — ou s%a n dena, Amen-didou-res-snib,
le scribe de dena [à Abydos], Amen-didou-res-snib. Dans le premier cas, malgré l'absence
suspecte du wvww, marque du génitif, M. J- désignerait un office du temple d'Ammon
a Inebes et le fonctionnaire aurait porté les deux noms Uidou Res-snib. Au besoin cette
opinion peut être corroborée par ce fait que cette famille paraît être d'origine tbébaine. Eu
effet, la mère de Nofer-hotep était f^j T 1}\M^T~ H^kn^'
tresse de Kbonsou en Thébaïde, Snibt-si-Sment ». Mais dans le second cas, après jog^n 011
sous-entendrait ^Jj^3 «d'Abydos» qui n'avait pas besoin d'être exprimé dans cette ville,
ou bien ® 1 qui vient d'être nommée dans le titre de son fils. Alors le nom du fonction-
naire est Amen-didou Kes-snib, nom compliqué tout à fait comparable à celui du roi Ameni
Antef Amenenihât, sous qui, comme le démontre l'étude des monuments, il fut de mode de
(rendre ainsi des doubles et triples noms. C'est ainsi encore que la mère du défunt s'appelait
1 j q U IaawwJJ Snibt-si Sment. D'ordinaire on abrégeait ces longs noms. Ainsi Tè|^.H
l| _^ Yvj -<h>- I j « le scribe du den Amen-didou Res-snib de la première stèle » (u° 8031
devient sur la seconde (n° 808) Jo, j]^2^ | J sc"oe du dena Res-snib» sa femme
^*JQ • I ° P "j"^ p vx f) f la prêtresse de Khons en Thébaïde Snibt-
. , y**10 «vJw»* @ "1 fl |"""'|
si Sment» devient / |q I l~w^ «la prêtresse de Khons, Sment». De sorte que la
réunion du nom d'Amen-didou à celui de Res-snib se trouve parfaitement justifiée par les
habitudes contemporaines. Et d'ailleurs il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un homme d'origine
raébaine soit venu occuper un emploi dans le nome thinite. J'aurai l'occasion d'en citer
également des exemples pour des gens de la Basse-Egypte et du Fayouni. On pourra donc,
au moins provisoirement, inscrire j[ ^ @ ^ et -("> ^ dans la topographie d'Abydos ou de
son territoire.
r^i i
Sur cette même stèle 808 figure encore un jï[°j ( ^ t (j '
Mais cette fonction se retrouve trop souvent pour qu'elle n'appartienne pas à Abydos.
Sur la stèle 749 de la XH" dynastie (?) figure le ^|^^q^a ^ C ® g T^n \ »
Sur la stèle 792, le ±X $3 S 1 ? j| JÎT ^
Et sur la stèle 868 reparaît <^=>n (j avec le même titre;2
On peut se demander si ce n'est pas le même quartier qui est désigné dans le titre
<i un Amensi
l*F i
I
Notons que sous Amenemhât 1er, un Amenemhât s'intitule j)U ^fflff.
1) Ibid. n° 808.
2) Notons que Mariette, cette fois-ci, le place à la XIIIe dynastie.
3) Mariette, Abydos, III, 911.
4) Ibid. 561.
Recueil, XI. fi
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«scribe en chef de circonscription de quartier», et sur une autre stèle,1 le titre est encore
plus abrégé; Nofer-hotep finit par être dit seulement!jagQ «scribe en chef de circonscription».
Je ne pense pas qu'on puisse objecter que l'attribution de ce monument à Abydos ne soit
pas certaine et mérite d'être continuée, parce que Nofer-botep était fils d'un Uà „ (1
A_D _y yj^3^ ' J titre et nom qu'on peut lire de deux manières : sya n dena Amen, Doudou-
res-snib, le scribe du dena d'Annnon, Didou-res-snib — ou s%a n dena, Amen-didou-res-snib,
le scribe de dena [à Abydos], Amen-didou-res-snib. Dans le premier cas, malgré l'absence
suspecte du wvww, marque du génitif, M. J- désignerait un office du temple d'Ammon
a Inebes et le fonctionnaire aurait porté les deux noms Uidou Res-snib. Au besoin cette
opinion peut être corroborée par ce fait que cette famille paraît être d'origine tbébaine. Eu
effet, la mère de Nofer-hotep était f^j T 1}\M^T~ H^kn^'
tresse de Kbonsou en Thébaïde, Snibt-si-Sment ». Mais dans le second cas, après jog^n 011
sous-entendrait ^Jj^3 «d'Abydos» qui n'avait pas besoin d'être exprimé dans cette ville,
ou bien ® 1 qui vient d'être nommée dans le titre de son fils. Alors le nom du fonction-
naire est Amen-didou Kes-snib, nom compliqué tout à fait comparable à celui du roi Ameni
Antef Amenenihât, sous qui, comme le démontre l'étude des monuments, il fut de mode de
(rendre ainsi des doubles et triples noms. C'est ainsi encore que la mère du défunt s'appelait
1 j q U IaawwJJ Snibt-si Sment. D'ordinaire on abrégeait ces longs noms. Ainsi Tè|^.H
l| _^ Yvj -<h>- I j « le scribe du den Amen-didou Res-snib de la première stèle » (u° 8031
devient sur la seconde (n° 808) Jo, j]^2^ | J sc"oe du dena Res-snib» sa femme
^*JQ • I ° P "j"^ p vx f) f la prêtresse de Khons en Thébaïde Snibt-
. , y**10 «vJw»* @ "1 fl |"""'|
si Sment» devient / |q I l~w^ «la prêtresse de Khons, Sment». De sorte que la
réunion du nom d'Amen-didou à celui de Res-snib se trouve parfaitement justifiée par les
habitudes contemporaines. Et d'ailleurs il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un homme d'origine
raébaine soit venu occuper un emploi dans le nome thinite. J'aurai l'occasion d'en citer
également des exemples pour des gens de la Basse-Egypte et du Fayouni. On pourra donc,
au moins provisoirement, inscrire j[ ^ @ ^ et -("> ^ dans la topographie d'Abydos ou de
son territoire.
r^i i
Sur cette même stèle 808 figure encore un jï[°j ( ^ t (j '
Mais cette fonction se retrouve trop souvent pour qu'elle n'appartienne pas à Abydos.
Sur la stèle 749 de la XH" dynastie (?) figure le ^|^^q^a ^ C ® g T^n \ »
Sur la stèle 792, le ±X $3 S 1 ? j| JÎT ^
Et sur la stèle 868 reparaît <^=>n (j avec le même titre;2
On peut se demander si ce n'est pas le même quartier qui est désigné dans le titre
<i un Amensi
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I
Notons que sous Amenemhât 1er, un Amenemhât s'intitule j)U ^fflff.
1) Ibid. n° 808.
2) Notons que Mariette, cette fois-ci, le place à la XIIIe dynastie.
3) Mariette, Abydos, III, 911.
4) Ibid. 561.
Recueil, XI. fi