CRITIQUE D'UNE CRITIQUE
La première livraison & Edfou, — plus exactement les onze premières feuilles, ■—
ne sont pas de moi. Cette constatation a été faite par M. Piehl lui-même, qui a reconnu
de bonne grâce « que cette partie était supérieure au reste de l'ouvrage1 ». Je ne répon-
drai donc pas aux objections qu'il a faites concernant les textes qu'elle contient : M. de
Rochemonteix y est mis hors de cause, cela me suffit. Néanmoins, comme il nous ren-
voie à « l'œuvre de maître intitulée Hieroglyphische Inschriften, œuvre qui ne saurait
» trop être recommandée à l'attention des commençants de l'étude des inscriptions des
» basses époques, et particulièrement à celle de M. Maspero [Chassinat] », comme il
essaie de démontrer, sans preuves à l'appui, que « c'est évidemment aux reproduc-
» tions de von Bergmann qu'il faut accorder la préférence » et comme il conclut que,
grâce à elles, « nous pouvons, sans nous rendre à Edfou, corriger les nombreuses erreurs
» qui défigurent sur ce point l'ouvrage publié sous le nom de M. de Rochemonteix2 »,
j'examinerai rapidement ce qu'il y a de fondé dans cette affirmation.
A la planche LI des Hieroglyphische Inschriften, que reproduit le texte Ao. ld. I
de notre Edfou, t. I, p. 24-25, je lis, en suivant la classification adoptée par nous :
dans Bergmann : __> au lieu de _f_f i, qu'Edfou, ligne 2, donne correctement3;
dans Bergmann : J^jj au lieu de -f|>|, qu.'Edfou, ligne 3, donne correctement;
dans Bergmann : J| au lieu de J|, qu'Edfou, ligne 5, donne correctement;
dans Bergmann : ^ ^ au lieu de qu'Edfou, ligne 6, donne correctement;
dans Bergmann : au ^eu de ^^^Hl' ^Edfou> ligne 7, donne correcte-
ment,
d'où je conclus à l'avantage de la copie de M. de Rochemonteix sur 5 (cinq) points
importants, plus sur deux points de détail :
dans Bergmann : .....X*3 au lieu de (j /ww^.....X , qu'Edfou donne correc-
tement,
o
o
contre une erreur probable de Rochemonteix ligne 10, à l'avantage de
/rw- fV □ O □ _Z1
Bergmann qui donne
Partout ailleurs les erreurs sont dans la même proportion ou se balancent; par
exemple, Hierogl. Inschr., pl. XLVI — Edfou, p. 23, A. band. soub. g. :
dans Bergmann : JnnmJ^^ au lieu de J™ ^ , qu'Edfou donne correctement;
1. Sphinx, p. 158.
2. Ibid., p. 158.
3. M. Piehl admet sans discussion, dans les Actes du X" Congrès des Orientalistes, IVe partie, p. 129-130,
l'exactitude de la copie de M. de Bergmann et reconnaît dans une variante de w « les deux
^ W -_a
mains ». Après examen de l'estampage, il devient impossible de partager cette façou cie voir. Le signe que
M. de Bergmann a lu est bien un ^, il n'y a pas à s'y tromper. Le parallélisme de la phrase aurait dû
avertir en tout cas M. Piehl qu'il faisait fausse route.
La première livraison & Edfou, — plus exactement les onze premières feuilles, ■—
ne sont pas de moi. Cette constatation a été faite par M. Piehl lui-même, qui a reconnu
de bonne grâce « que cette partie était supérieure au reste de l'ouvrage1 ». Je ne répon-
drai donc pas aux objections qu'il a faites concernant les textes qu'elle contient : M. de
Rochemonteix y est mis hors de cause, cela me suffit. Néanmoins, comme il nous ren-
voie à « l'œuvre de maître intitulée Hieroglyphische Inschriften, œuvre qui ne saurait
» trop être recommandée à l'attention des commençants de l'étude des inscriptions des
» basses époques, et particulièrement à celle de M. Maspero [Chassinat] », comme il
essaie de démontrer, sans preuves à l'appui, que « c'est évidemment aux reproduc-
» tions de von Bergmann qu'il faut accorder la préférence » et comme il conclut que,
grâce à elles, « nous pouvons, sans nous rendre à Edfou, corriger les nombreuses erreurs
» qui défigurent sur ce point l'ouvrage publié sous le nom de M. de Rochemonteix2 »,
j'examinerai rapidement ce qu'il y a de fondé dans cette affirmation.
A la planche LI des Hieroglyphische Inschriften, que reproduit le texte Ao. ld. I
de notre Edfou, t. I, p. 24-25, je lis, en suivant la classification adoptée par nous :
dans Bergmann : __> au lieu de _f_f i, qu'Edfou, ligne 2, donne correctement3;
dans Bergmann : J^jj au lieu de -f|>|, qu.'Edfou, ligne 3, donne correctement;
dans Bergmann : J| au lieu de J|, qu'Edfou, ligne 5, donne correctement;
dans Bergmann : ^ ^ au lieu de qu'Edfou, ligne 6, donne correctement;
dans Bergmann : au ^eu de ^^^Hl' ^Edfou> ligne 7, donne correcte-
ment,
d'où je conclus à l'avantage de la copie de M. de Rochemonteix sur 5 (cinq) points
importants, plus sur deux points de détail :
dans Bergmann : .....X*3 au lieu de (j /ww^.....X , qu'Edfou donne correc-
tement,
o
o
contre une erreur probable de Rochemonteix ligne 10, à l'avantage de
/rw- fV □ O □ _Z1
Bergmann qui donne
Partout ailleurs les erreurs sont dans la même proportion ou se balancent; par
exemple, Hierogl. Inschr., pl. XLVI — Edfou, p. 23, A. band. soub. g. :
dans Bergmann : JnnmJ^^ au lieu de J™ ^ , qu'Edfou donne correctement;
1. Sphinx, p. 158.
2. Ibid., p. 158.
3. M. Piehl admet sans discussion, dans les Actes du X" Congrès des Orientalistes, IVe partie, p. 129-130,
l'exactitude de la copie de M. de Bergmann et reconnaît dans une variante de w « les deux
^ W -_a
mains ». Après examen de l'estampage, il devient impossible de partager cette façou cie voir. Le signe que
M. de Bergmann a lu est bien un ^, il n'y a pas à s'y tromper. Le parallélisme de la phrase aurait dû
avertir en tout cas M. Piehl qu'il faisait fausse route.