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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 20.1898

DOI Heft:
Nr. 1-2
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Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [7]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12427#0068
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NOTES D'EPIGRAPHIE ET D'ARCHEOLOGIE ASSYRIENNES 55

NOTES D'EPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

PAR

V. SCHEIL, 0. P.

XXX. Un fragment d'un nouveau récit du Déluge de l'époque du roi Ammiza-
duga. — Parmi les découvertes de ma septième campagne en Orient, je trouve, pour
intéresser les mythologues, un fragment de tablette d'un nouveau récit du Déluge. La
tablette entière pouvait mesurer Om 22 de haut sur Om 20 de large et contenait huit
colonnes. Voici les fragments qui restent :

Recto II 111111 11111 Verso

On passait directement de 4 recto à 5 verso, et le texte suivait de droite à gauche,
de sorte que la conclusion, la signature et la date se trouvent à gauche du verso, comme
il arrive fréquemment dans les anciens textes.

La suscription de la tablette nous apprend tout d'abord qu'elle était la deuxième
d'une série qui avait pour titre : Inuma sallu awilum « Pendant que l'homme se re-
posait. » ttyyyy yy j=y ^ ^- 2=T ^ EDf ]} ^ Duppu 2 kam-

ma i-nu-ma sal-lu a-wi-lum. Or, nous savons que l'ancienne version déjà connue est
la onzième d'une série intitulée : Naqba emuru : « Ils virent une fontaine. » Ce texte,
qu'Assurbanipal fit copier, provenait évidemment d'un autre centre littéraire, et se
distinguait par mille détails du nôtre.

Ce dernier représente probablement la version sipparénienne. C'est à Sippar, en
effet, où les traditions du Déluge restèrent vivantes jusqu'à Bérose (on connaît le texte
de cet auteur), qu'il dut être rédigé. Je n'en veux d'autre preuve que le nom du scribe
qui l'a écrit et le nom du roi sous le règne duquel il a été rédigé. Le scribe s'appelle
JiËy (ffî >->^- J} y]r Ellit-Aya ou Mullil-Aya. On sait que c'est principalement à
Sippara que la déesse Aya était honorée avec Samas, et son nom porté par les habitants.

Le nom du roi, qui sert à dater notre texte, est Ammizaduga. Or, il n'est presque
Pas de texte, parmi ceux que nous possédons, d'Ammizaduga qui ne vienne de Sippara.
Toutes les présomptions sont donc en faveur d'une origine sipparénienne de cette
version nouvelle du Déluge.

Le scribe Ellit-Aya est désigné comme t^yyyy ^tf^f ^jf: tupsar sihru, « scribe
aPprenti ». Mais sa rédaction est faite avec soin : ceux qui ont vu des tablettes d'Am-
uuditana, Abiesum, Ammizaduga, et même de Hammurabi et Samsu-iluna, savent qu'à
aucune autre époque de l'histoire babylonienne jusqu'aux Arsacides, l'écriture ne fut
Plus négligée et plus désordonnée. Or, notre tablette est plutôt d'un bel aspect; les
S1gnes y SOnt un peu serrés, mais lisibles. A chaque dizaine de lignes, le scribe a glissé
 
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