42
SUR -j^]^
p. 74: j^T—
Lieblein, Z)î'e âgyptischen Denkmàler in St-Peters- J *■ ' '
bur9, etc. : J p. 74 : -W
id. ^^awvwJ,/!
^ l.l
AMAM 1
/VWvV\
14
Spiegelberg, JEgyptische Grabsteine und Denksteine aus
sùddeutschen Samrnlungen, p. 6; Arabah, 13 :
Pétrie, Abydos, t. I, pl. LIX : p (2 foi
Capart, Les récentes acquisitions de la section égyptienne,
dans Bulletin des Musées royaux, janvier 1903, p. 27 :
Mariette, Abydos, t. II, pl. 46 :
Mariette, Abydos, t. II, pl. 46, et E. de Rougé, Inscriptions
hiéroglyphiques, pl. XIV :
î-
.î;
Ce dernier exemple paraît être également celui que Le Page Renouf a eu sous les
yeux et qu'il cite dans Proc. S. B. A., t. VII (1884), p. 108.
Les signes qui suivent .f Q^ AAWM constituent évidemment un seul mot, écrit tantôt
symboliquement par le signe de la table d'offrandes chargée du pain et des vases et plus
ou moins schématisée, tantôt phonétiquement S. A, tantôt par ce mot hiq ou hiqit dé-
terminé ou précédé par le signe de la table, tantôt enfin, comme dans le cas du dernier
exemple, par le signe de la table et le signe j accolés comme deux syllabiques homo-
phones'. Il parait donc s'agir d'une table d'offrandes particulière, appelée hiqit, nom
pour lequel on est tenté de proposer la traduction de « table royale ».
Cette table royale est un service administratif qu'on trouve quelquefois mentionné
sous la forme de ^^^j» 'es gens du hiqit1; c'est ce que montre le texte suivant (E. de
Rougé, Inscriptions hiéroglyphiques, pl. XII; stèle de la XII0 dynastie) :
Cette inscription dédicatoire mentionne deux personnages, Onkhou et son père Sonbou ;
ce dernier porte le titre de « ouârtou des hiqitiou du trésor»; lés hiqitiou du trésor
1. Le Page Renouf, comme nous venons de l'observer, connaît ce dernier exemple ou un exemple d'or-
thographe identique, et se rend compte que, dans le dernier mot, J et sont homophones; il croit d'ail-
leurs (loc. cit., p. 106) que est le même mot que $ ^>, ^Jj^^' etc'' — Ie si&De de Vaui^ a
en effet, dit-il, la valeur phonétique -J P, — et cela le conduit à celle conclusion que J, dans le groupe
dont il s'agit, est une des innombrables formes que peut prendre le signe T {loc. cit., p. 106-108). Il n'y a
évidemment rien à retenir de cette théorie.
SUR -j^]^
p. 74: j^T—
Lieblein, Z)î'e âgyptischen Denkmàler in St-Peters- J *■ ' '
bur9, etc. : J p. 74 : -W
id. ^^awvwJ,/!
^ l.l
AMAM 1
/VWvV\
14
Spiegelberg, JEgyptische Grabsteine und Denksteine aus
sùddeutschen Samrnlungen, p. 6; Arabah, 13 :
Pétrie, Abydos, t. I, pl. LIX : p (2 foi
Capart, Les récentes acquisitions de la section égyptienne,
dans Bulletin des Musées royaux, janvier 1903, p. 27 :
Mariette, Abydos, t. II, pl. 46 :
Mariette, Abydos, t. II, pl. 46, et E. de Rougé, Inscriptions
hiéroglyphiques, pl. XIV :
î-
.î;
Ce dernier exemple paraît être également celui que Le Page Renouf a eu sous les
yeux et qu'il cite dans Proc. S. B. A., t. VII (1884), p. 108.
Les signes qui suivent .f Q^ AAWM constituent évidemment un seul mot, écrit tantôt
symboliquement par le signe de la table d'offrandes chargée du pain et des vases et plus
ou moins schématisée, tantôt phonétiquement S. A, tantôt par ce mot hiq ou hiqit dé-
terminé ou précédé par le signe de la table, tantôt enfin, comme dans le cas du dernier
exemple, par le signe de la table et le signe j accolés comme deux syllabiques homo-
phones'. Il parait donc s'agir d'une table d'offrandes particulière, appelée hiqit, nom
pour lequel on est tenté de proposer la traduction de « table royale ».
Cette table royale est un service administratif qu'on trouve quelquefois mentionné
sous la forme de ^^^j» 'es gens du hiqit1; c'est ce que montre le texte suivant (E. de
Rougé, Inscriptions hiéroglyphiques, pl. XII; stèle de la XII0 dynastie) :
Cette inscription dédicatoire mentionne deux personnages, Onkhou et son père Sonbou ;
ce dernier porte le titre de « ouârtou des hiqitiou du trésor»; lés hiqitiou du trésor
1. Le Page Renouf, comme nous venons de l'observer, connaît ce dernier exemple ou un exemple d'or-
thographe identique, et se rend compte que, dans le dernier mot, J et sont homophones; il croit d'ail-
leurs (loc. cit., p. 106) que est le même mot que $ ^>, ^Jj^^' etc'' — Ie si&De de Vaui^ a
en effet, dit-il, la valeur phonétique -J P, — et cela le conduit à celle conclusion que J, dans le groupe
dont il s'agit, est une des innombrables formes que peut prendre le signe T {loc. cit., p. 106-108). Il n'y a
évidemment rien à retenir de cette théorie.