Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 27.1905

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Weill, Raymond: Sur AT.w-n-T.t-HqA et quelques titres analogues du Moyen-Empire
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12682#0048

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
SUR |o^«ww^*g&

43

sont les fonctionnaires d'un service d'une certaine importance, puisque Onkhou est
« préposé aux barques des hiqitiou du trésor ». On remarque que, dans ce dernier
titre, le nom du service proprement dit, hiqit, serait mieux en situation que celui de
ses fonctionnaires.

Dans le service dénommé hiqit du trésor, et plus généralement hiqit tout court, il y
avait des fonctionnaires d'une autre espèce ou d'un autre grade que les ouârlou; ce sont
les ônkhou, dont l'existence nous est enseignée par certains des monuments cités plus
haut et par quelques monuments analogues :

Mariette, Abydos, II, pl. 46, et E. de Rougé, Inscriptions hiéro-

r\ /WWW

glyphiques, pl. XIV : •y?

(Le personnage qui porte ce titre est père d'un ouârtou ni hiqit;
cf. le tableau précédent, dernier exemple.)

Spiegelberg, Aïgyptische Grabsteine, etc., n° 9, pl. V, et p. 6

(Stuttgard) : <w*

' /~\ ."WWW _ n

n° 15, et p. 6 (Strasbourg) : ■¥- © f
p. 6 (Louvre, C. 45) : ^ ~wwv

p. 6 (Leyde, V. 12) : &-

Le titre « ônkhou du hiqit » n'est pas beaucoup plus clair que celui de « ouârtou du
hiqit ». 11 faut remarquer maintenant que la qualification de ouârtou se retrouve encore,
a la même époque, dans un titre assez différent dont nous citerons deux exemples :

Lieblein, Die agyptischen Denkniàlcr in St-Petersburg, etc., p. 74 : j[
Garstang, El-Arabah, pl. 4, 5 (stèle de Khousovkou, surnommé
Zaï; inscr. du cintre, 1. 4, et inscr. en lignes verticales du bas,
1. 2)': I

/VWWv a

« Grand ouârtou de la ville » ; désignation qui ne paraît point faite pour éclairer
les titres qui précèdent'.

On voit, en résumé, qu'au temps de la XIIe dynastie il y avait un service nommé
hiqit, « table royale (?) », et quelquefois « hiqit du trésor »; que, dans ce service, certains
fonctionnaires étaient parfois « préposés aux barques », mais que, dans le plus grand
nombre des cas, les fonctionnaires du hiqit qu'on rencontre sont des ônkhou ou des
ouârtou; on voit enfin qu'il y avait des ouârtou ailleurs que dans le hiqit, et que
certains personnages portaient le titre de « grand ouârlou de la ville ».

Nous citerons un dernier texte dans lequel figure le titre ouârtou ni hiqit. C'est

1. Maspero pense que les possesseurs de ce titre de grand ouârtou de la cille appartenaient « à un corps
île police spécial, qui répondait probablement à ce qu'on appelle les gardes-côtes dans l'Egypte actuelle, c'est-
a-dire les soldats chargés de surveiller les confins du désert et des terres cultivées sur les deux rives du Nil,
à l'eflet de prévenir le; attaques des Bédouins. » {Reçue critique, 1902, t. 11, p. 284, à propos de la stèle de
Khousovkou dans El-Arabah.]
 
Annotationen