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LES NOMS DE L'ESCLAVE EN ÉGYPTIEN
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claves asiatiques1, et qu'il dote de constructions, jardins, arbres, champs, bestiaux
petits et grands, et esclaves sans nombre2. De même en faveur des autres dieux, Râ-
Atoum d'Héliopolis3, Ptah deMemphis', Anhour:i, Thot\ Horus7, Soutekh8, etc.9
Mais ces honou, prisonniers de guerre J^.tf f,f J^l^f "kxT
donnés aux temples, ne deviennent pas, pour cela, des c |j1s, dont le titre
reste réservé à des Égyptiens de bonne naissance. Les ' |^|sji|l , qui reçoivent
des pains au Ramesséum, sont mêlés à des chemsou, samdotou et autres humbles ser-
viteurs du temple13. Les anciens captifs que Ramsès III donne à Ptah sont destinés à
des emplois divers et à une obéissance éternelle, <=>(] ~i\ Y 1\ § M
m«m * Q^c^ -, _a no . 1 J^t q I I I I I ,q X ÎLJ (g
TtTtT v\ y 0 x15 : devenus honou, ils font valoirpar leur travail le domaine
Dans certains cas, la qualification de hon d un dieu indique seulement de la dévo-
tion à ce dieu, et un appel à sa protection : ainsi, lorsqu'un scribe se déclare « servi-
teur du sanctuaire deThot», (| ^^^l'^J''-
Les particuliers de tout rang, comme les rois, ont à leur service des honou, aux
offices tantôt religieux, tantôt domestiques. Dans les illustrations des tombes parais-
sent fréquemment les honou ka jjjj ou[T] !" « serviteurs du double », qui préparent et
| ' ® ' Grand I3aPyrus Harris, pl. 9. 1. 4-5.
3. Grand Papyrus Harris, pl. 27. 1. 3 et 10, et pl. 31.
4. Ibid., pl. 47, 1. 9-10, et pl. 51 a.
6- f (? A ol> i i il_à W^lî i i i -= i P i i i ph 58' 3 (do"s à Thof)-
H ' t\ 0 ^ 0 ' î2 ÎFS^ etc. /6('rf., pl. 59, 1. 9.
8. Ibid., pl. 59, 1. 5, pour Ombos, et pl. 60, 1. 3-4, pour Ramsès.
9. Ibid., pl. 57, I. 8, et pl. 61.
10. Ibid., pl. 47, 1. 10 (dons à Ptah). — Cf. les haqou de Ramsès III (ibid., pl. 4, 1. 4; pl. 7, 1. 3 et 10;
pl. 10, 1. 15; pl. 27, 1. 10; pl. 51 a, 1. 9; pl. 59, 1 5; pl. 60, 1. 3; pl. 76, 1. 8 et 10; pl. 77, I. 4 [supra, p. 195, n. 8,
9, 11, 12): la haqit d'Aménopbis III (supra, p. 195, n. 2); les I T"c4Ù de Thotmès III (supra, p. 195, n. 1);
n zwvna* n ,»g on I .-—T 1 2r
et les captifs de Ramsès El l\ X H V\ M "T" (supra, p. 195, n. 3).
JJ /wwv\ __HrV^ JJ 1
11. /i>t'd/., pl. 60, 1. 3-4 (dons à Soutekh de Ramsès).
12. Quand Ramsès III dit : '^f ^
faut comprendre non qu'il les a « donnés », comme il donne ses autres présents, mais qu'il les a « nommés »
à ce poste : à la phrase suivante, il institue de môme un sa; et c'est le même mot dont se sert Boknikhonsou
pour raconter qu'il a été nommé grand-prétre d'Amon par le roi.
13. Papyrus de Leyde I. 350, c. 5, 1. 4 (Rec. de Trac, XVII, p. 150). — Cf. supra, n. 5.
14. Cf. supra, n. 6.
15. Grand Papyrus Harris, pl. 47, 1. 9; cf. infra, § 10, samdotou.
16. Ibid., pl. 47, I. 10.
17. Pap. Anastasi V, p. 9, 1. 8 (Maspi;ro, Genre épist., p. 25; cf. Anastasi 1, pl. 1, 1. 2, infra, p. 199 n.7).
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18. Cf.: un \ l. Stèle de l'an LXVI de Ramsès II (lïec. de Trac, IX, p. 100). Cet exemple prouve
a/wvaa I I
bien que U a sa valeur propre et que les bras ne sont pas purement liguratifs de manière à donner au mot
le sens « homme de peine », comme le supposait ingénieusement REVILLOUT (.'VI. '/.., 1880, p. 71).
1 @ fi\ ^ ^ ^ n^J (Pap. Harris, pl. 59, 1. 11), il
LES NOMS DE L'ESCLAVE EN ÉGYPTIEN
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claves asiatiques1, et qu'il dote de constructions, jardins, arbres, champs, bestiaux
petits et grands, et esclaves sans nombre2. De même en faveur des autres dieux, Râ-
Atoum d'Héliopolis3, Ptah deMemphis', Anhour:i, Thot\ Horus7, Soutekh8, etc.9
Mais ces honou, prisonniers de guerre J^.tf f,f J^l^f "kxT
donnés aux temples, ne deviennent pas, pour cela, des c |j1s, dont le titre
reste réservé à des Égyptiens de bonne naissance. Les ' |^|sji|l , qui reçoivent
des pains au Ramesséum, sont mêlés à des chemsou, samdotou et autres humbles ser-
viteurs du temple13. Les anciens captifs que Ramsès III donne à Ptah sont destinés à
des emplois divers et à une obéissance éternelle, <=>(] ~i\ Y 1\ § M
m«m * Q^c^ -, _a no . 1 J^t q I I I I I ,q X ÎLJ (g
TtTtT v\ y 0 x15 : devenus honou, ils font valoirpar leur travail le domaine
Dans certains cas, la qualification de hon d un dieu indique seulement de la dévo-
tion à ce dieu, et un appel à sa protection : ainsi, lorsqu'un scribe se déclare « servi-
teur du sanctuaire deThot», (| ^^^l'^J''-
Les particuliers de tout rang, comme les rois, ont à leur service des honou, aux
offices tantôt religieux, tantôt domestiques. Dans les illustrations des tombes parais-
sent fréquemment les honou ka jjjj ou[T] !" « serviteurs du double », qui préparent et
| ' ® ' Grand I3aPyrus Harris, pl. 9. 1. 4-5.
3. Grand Papyrus Harris, pl. 27. 1. 3 et 10, et pl. 31.
4. Ibid., pl. 47, 1. 9-10, et pl. 51 a.
6- f (? A ol> i i il_à W^lî i i i -= i P i i i ph 58' 3 (do"s à Thof)-
H ' t\ 0 ^ 0 ' î2 ÎFS^ etc. /6('rf., pl. 59, 1. 9.
8. Ibid., pl. 59, 1. 5, pour Ombos, et pl. 60, 1. 3-4, pour Ramsès.
9. Ibid., pl. 57, I. 8, et pl. 61.
10. Ibid., pl. 47, 1. 10 (dons à Ptah). — Cf. les haqou de Ramsès III (ibid., pl. 4, 1. 4; pl. 7, 1. 3 et 10;
pl. 10, 1. 15; pl. 27, 1. 10; pl. 51 a, 1. 9; pl. 59, 1 5; pl. 60, 1. 3; pl. 76, 1. 8 et 10; pl. 77, I. 4 [supra, p. 195, n. 8,
9, 11, 12): la haqit d'Aménopbis III (supra, p. 195, n. 2); les I T"c4Ù de Thotmès III (supra, p. 195, n. 1);
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et les captifs de Ramsès El l\ X H V\ M "T" (supra, p. 195, n. 3).
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11. /i>t'd/., pl. 60, 1. 3-4 (dons à Soutekh de Ramsès).
12. Quand Ramsès III dit : '^f ^
faut comprendre non qu'il les a « donnés », comme il donne ses autres présents, mais qu'il les a « nommés »
à ce poste : à la phrase suivante, il institue de môme un sa; et c'est le même mot dont se sert Boknikhonsou
pour raconter qu'il a été nommé grand-prétre d'Amon par le roi.
13. Papyrus de Leyde I. 350, c. 5, 1. 4 (Rec. de Trac, XVII, p. 150). — Cf. supra, n. 5.
14. Cf. supra, n. 6.
15. Grand Papyrus Harris, pl. 47, 1. 9; cf. infra, § 10, samdotou.
16. Ibid., pl. 47, I. 10.
17. Pap. Anastasi V, p. 9, 1. 8 (Maspi;ro, Genre épist., p. 25; cf. Anastasi 1, pl. 1, 1. 2, infra, p. 199 n.7).
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18. Cf.: un \ l. Stèle de l'an LXVI de Ramsès II (lïec. de Trac, IX, p. 100). Cet exemple prouve
a/wvaa I I
bien que U a sa valeur propre et que les bras ne sont pas purement liguratifs de manière à donner au mot
le sens « homme de peine », comme le supposait ingénieusement REVILLOUT (.'VI. '/.., 1880, p. 71).
1 @ fi\ ^ ^ ^ n^J (Pap. Harris, pl. 59, 1. 11), il