LES MONUMENTS ÉGYPTIENS DU MUSÉE DE MARSEILLE
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terre à leur suite, pénètre dans leurs demeures, partage les offrandes qu'on leur fait.
Lui-même a un tombeau où sa famille vient lui rendre ses devoirs : le jour où son fils
lui présente le sacrifice, il prie les dieux, intermédiaires obligés entre le mort et le
vivant, de ne pas vouloir intercepter les bonnes choses, mais de lui en garder sa part,
afin qu'il ne meure pas de faim. C'est au delà du tombeau le prolongement de la vie
matérielle, et rien de plus.
Les deux pieds qui doivent porter le mort dans ses pérégrinations sont sous la pro-
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tection des deux chacals. Celui de gauche : | j | in (!) 1 r\y\£)
I © ^¥jilûM^_S^^^42l (< Anubis' dans le tombeau,
» dieu grand, maître du cimetière, dit : « Je donne que vive l'âme du défunt prophète
» Pétosiris au Khrinoutri, éternellement. » Celui de droite : a Anubis, maître de l'em-
» baumement, dieu grand qui réside à l'Occident », tient un discours analogue : « Je
» donne que prospère le corps du défunt prophète Pétosiris au Khrinoutri, comme
» Osiris dans l'Occident, éternellement », j1 j**^ \ ( ^ -jj-0l= \ ^ \ ^ û^
\^^AMkïÀM^ %aA ^ l i  ~ F ~ 3i-Les deux chacals suidaient
le soleil dans sa course à travers le ciel : ils devaient rendre le même service au mort.
La plinthe sur laquelle les pieds s'appuient est plus décorée que d'habitude. La tranche
porte deux tableaux. A gauche, le mort s'avance, le bâton à la main, suivi d'un serpent
pourvu de deux jambes humaines. A droite, la momie est debout devant le sycomore
divin : Nouît en jaillit, et elle verse les eaux vivifiantes sur les mains du double age-
nouillé. Au centre, Pétosiris s'est assimilé à la déesse qui vient de le recevoir, et il
distribue lui-même l'eau « aux âmes » (>»—>) /wwvA^|^j et « aux corps nobles » (<—««)
qui viennent vers lui des deux côtés. Les légendes, un peu mutilées
par place, expliquent le sens do ces figures : f jf||P^^ "ff^) H ^ n ^1 T
□ □
^dîUfT&^dfîlî^ jn "[n se Ifevel-le défunt Pétosi-
» ris! [De même que] Sokaris [se lève,.....], le défunt Pétosiris culmine sur cette
» colline du ciel, il sort au firmament, il s'allonge sur l'horizon lumineux ! O vous, qui
» êtes inertes (bis) dans le cimetière, à Abydos, que respire dans le cimetière le défunt
» prophète Pétosiris! » Et de l'autre côté : | J iH^^ La X**^_ I
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« De même qu'Osiris apparaît en son œuf, qu'il se produit dans le nid, puis s'envole et
» arrive à l'horizon, le défunt Pétosiris apparaît dans son œuf, se produit dans son nid,
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terre à leur suite, pénètre dans leurs demeures, partage les offrandes qu'on leur fait.
Lui-même a un tombeau où sa famille vient lui rendre ses devoirs : le jour où son fils
lui présente le sacrifice, il prie les dieux, intermédiaires obligés entre le mort et le
vivant, de ne pas vouloir intercepter les bonnes choses, mais de lui en garder sa part,
afin qu'il ne meure pas de faim. C'est au delà du tombeau le prolongement de la vie
matérielle, et rien de plus.
Les deux pieds qui doivent porter le mort dans ses pérégrinations sont sous la pro-
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tection des deux chacals. Celui de gauche : | j | in (!) 1 r\y\£)
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» dieu grand, maître du cimetière, dit : « Je donne que vive l'âme du défunt prophète
» Pétosiris au Khrinoutri, éternellement. » Celui de droite : a Anubis, maître de l'em-
» baumement, dieu grand qui réside à l'Occident », tient un discours analogue : « Je
» donne que prospère le corps du défunt prophète Pétosiris au Khrinoutri, comme
» Osiris dans l'Occident, éternellement », j1 j**^ \ ( ^ -jj-0l= \ ^ \ ^ û^
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le soleil dans sa course à travers le ciel : ils devaient rendre le même service au mort.
La plinthe sur laquelle les pieds s'appuient est plus décorée que d'habitude. La tranche
porte deux tableaux. A gauche, le mort s'avance, le bâton à la main, suivi d'un serpent
pourvu de deux jambes humaines. A droite, la momie est debout devant le sycomore
divin : Nouît en jaillit, et elle verse les eaux vivifiantes sur les mains du double age-
nouillé. Au centre, Pétosiris s'est assimilé à la déesse qui vient de le recevoir, et il
distribue lui-même l'eau « aux âmes » (>»—>) /wwvA^|^j et « aux corps nobles » (<—««)
qui viennent vers lui des deux côtés. Les légendes, un peu mutilées
par place, expliquent le sens do ces figures : f jf||P^^ "ff^) H ^ n ^1 T
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» ris! [De même que] Sokaris [se lève,.....], le défunt Pétosiris culmine sur cette
» colline du ciel, il sort au firmament, il s'allonge sur l'horizon lumineux ! O vous, qui
» êtes inertes (bis) dans le cimetière, à Abydos, que respire dans le cimetière le défunt
» prophète Pétosiris! » Et de l'autre côté : | J iH^^ La X**^_ I
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« De même qu'Osiris apparaît en son œuf, qu'il se produit dans le nid, puis s'envole et
» arrive à l'horizon, le défunt Pétosiris apparaît dans son œuf, se produit dans son nid,