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SUR QUELQUES INSCRIPTIONS GRECQUES
AVP AnOAAGûNIOV TOV [KAI]
MACKOVAGINOV BHC*[PIGù]
NOC X^iPHMONOC GIH[I~H]
TCVCôwNTOC BOVAGVTOV TG[Nj
[OjMGNOV nPOCTATOV
TO ^N^GHM*.
« Monument d'Aurélius Apollonius, dit Masculinus, fils de Bésariôn, fils de Khai-
)) rémôn, bouleute de la classe des anciens exégètes, et ancien prostate. »
Les formes épigrap*lriques (on remarquera l'alternance de A et jv) assignent à cette
inscription la date du IIIe siècle, qui est d'ailleurs confirmée par la teneur du texte.
Apollônios, avec son surnom latin et son gentilice Aurélius, est évidemment un citoyen
romain, un de ceux à qui l'édit de Caracalla en 212 conféra le droit de cité. Enfin, la
mention d'une pouXr, à Dendérah ne saurait être antérieure au règne de Septime-
Sévère1.
La carrière d'Apollônios est purement municipale; il a été exégète, et, dans la
suite, inscrit au nombre des sénateurs ou piouXsuxaî : ces deux titres ont été expliqués en
détail dans l'ouvrage déjà cité de M. Jouguet. Ensuite, il a été honoré [du nom de
TûpooTGîTT]ç, c'est-à-dire de patron de la cité. Il a dû, en cette qualité, rendre à la ville
d'onéreux services qui lui ont valu une statue.
Le reste de la trouvaille ne présente que des lambeaux d'inscription insignifiants :
c'est ainsi qu'on voit sur deux fragments qui se réunissent
'E]T7APXG0AI/rYnTOY U
et, au-dessous, une ligne de débris de lettres coupées par le milieu, dont on ne peut
rien tirer. Ailleurs on a quatre lignes incomplètes d'une dédicace à. Isis Apollon, et
un dieu dont le nom est perdu :
5AYTO]KPATOPOC K[AICAPOCr
Caire, 21 avril 1914.
1. P. Jouguet, op. cit., p. 345 sqq.
SUR QUELQUES INSCRIPTIONS GRECQUES
AVP AnOAAGûNIOV TOV [KAI]
MACKOVAGINOV BHC*[PIGù]
NOC X^iPHMONOC GIH[I~H]
TCVCôwNTOC BOVAGVTOV TG[Nj
[OjMGNOV nPOCTATOV
TO ^N^GHM*.
« Monument d'Aurélius Apollonius, dit Masculinus, fils de Bésariôn, fils de Khai-
)) rémôn, bouleute de la classe des anciens exégètes, et ancien prostate. »
Les formes épigrap*lriques (on remarquera l'alternance de A et jv) assignent à cette
inscription la date du IIIe siècle, qui est d'ailleurs confirmée par la teneur du texte.
Apollônios, avec son surnom latin et son gentilice Aurélius, est évidemment un citoyen
romain, un de ceux à qui l'édit de Caracalla en 212 conféra le droit de cité. Enfin, la
mention d'une pouXr, à Dendérah ne saurait être antérieure au règne de Septime-
Sévère1.
La carrière d'Apollônios est purement municipale; il a été exégète, et, dans la
suite, inscrit au nombre des sénateurs ou piouXsuxaî : ces deux titres ont été expliqués en
détail dans l'ouvrage déjà cité de M. Jouguet. Ensuite, il a été honoré [du nom de
TûpooTGîTT]ç, c'est-à-dire de patron de la cité. Il a dû, en cette qualité, rendre à la ville
d'onéreux services qui lui ont valu une statue.
Le reste de la trouvaille ne présente que des lambeaux d'inscription insignifiants :
c'est ainsi qu'on voit sur deux fragments qui se réunissent
'E]T7APXG0AI/rYnTOY U
et, au-dessous, une ligne de débris de lettres coupées par le milieu, dont on ne peut
rien tirer. Ailleurs on a quatre lignes incomplètes d'une dédicace à. Isis Apollon, et
un dieu dont le nom est perdu :
5AYTO]KPATOPOC K[AICAPOCr
Caire, 21 avril 1914.
1. P. Jouguet, op. cit., p. 345 sqq.