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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 37.1915

DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:
Scheil, Jean-Vincent: Nouvelles notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.12744#0147
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136 NOUVELLES NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

En réalité, nos textes seraient d'une année mu Ha-ar-si(ki) ba-gul, formule sus-
ceptible de développement. Ainsi, dans Genouillac (Trouv. Dreh., n° 88) : mu Bi-tum
ra-bi-um-(ki) (l'éditeur lit Bibrabium !), la (signe nï)-ap-ru-(ki)^ ma-da-ki-bi u Hu-
uh-nu-ri-(ki) ba-gul : Année (7e de Bur-Sin) où fut dévasté Bîtum rabium, Yapru
et sa région, et Huhnuri.

2. Une autre formule nouvelle se trouve dans les textes suivants, originaires de
Drehem :

a) 1 udu

ba-ug (>~<) ud 30 kam
sag (lib) Tum-ma-al-ki
ki As (>—) ni-ri (^S^)~ta
Be-li-a-ri (*-%^^)-iq
su-ba-ii .
itu sis-da-kù

mu ên ppi^y^ -zi an-na
en (an) Nannar mas e-ni pad

b) (trois lignes détruites)
se-numun a-an

Cette formule a un analogue en l'an 23 de Dungi : mu ên nir-zi an-na (an)
Nannar mas e-ni pad, où notre signe nouveau (un dérivé de suhur) est remplacé
par nir.

Rien n'autorise, littérairement parlant, à croire que l'un est l'équivalent de l'autre
dans une allusion à un même fait. Du point de vue chronologique, nos deux tablettes
sont d'époque plus tardive. Les tablettes de Drehem ne remontent pas à l'année 23
(resp. 11+a?) de Dungi. Puis, elles nomment ici, d'une part, le sabrû Adalal, qui
exerçait à la fin de ce règne {Ur, Legrain, n° 377) et sous Bur-Sin (Dreh., Genouill,,
n° 91), et, d'autre part, Beli-ariq, futur patési de Suse, présent à la cour de Bur-Sin
en l'an 6 (voir plus haut, ci-contre).

Il s'ensuivrait que notre nouvelle formule se rattache plutôt à la fin du règne de
Dungi ou au début de celui de Bur-Sin, et qu'elle a fait double emploi avec une autre
de cette période. Cf. Reu. d'Assyr., t. IX, p. 40, 41, et pl. I, SA. 1.

3. Notons supplémentairement non pas une nouvelle formule, mais une variante
graphique dans une formule déjà connue. Dans les textes de Djokha, on trouve dans

1. Cf. le nom divin élamite Yapru (Surpu, II, 63, et Ohèl. Manist., dans les Textes élamltes-sêmitiques,
p. 30 {Apra).

4 gur

M gan \\ sar
se-bi IT*f~
a-sag Pal-a
ki A-da-lal sabrû
Bà (= ka + sa)-u-a su-ba-ti
mu Bà-u-a-su

dup Ur (an) Su-an-na nu-banda
a-sag (?) Ga (= mal) (^)-gé-gal (-
itu A-ki-ti [rab)-ki

[mu] ên W'wK -zi

[an-na ên] an Nannar
[mas] e-ni pad.

j
 
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