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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 39.1921

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Chassinat, Émile: Sur quelques passages du De Iside et Osiride de Plutarque
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https://doi.org/10.11588/diglit.12742#0098
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ce Pareillement, les Egyptiens regardent la chair de porc comme immonde.....

Pour expliquer ce fait, qu'une seule fois, dans l'année, et à la pleine lune, ils sacri-
fient un de ces animaux et en mangent la chair, les Egyptiens disent que Typhon
poursuivant un porc pendant la pleine lune trouva le coffre de bois où était renfermé
le corps d'Osiris, et le fit voler en éclatsn (§8).

Cette coutume est déjà mentionnée presque dans les mêmes termes par Hérodote
(II, ^7) qui, toutefois, n'en donne pas l'origine, qu'il juge séant de taire.

Il est douteux que la viande de porc ait été considérée comme impure dans l'Egypte
entière et que la prohibition d'en faire usage pour l'alimentation se soit étendue à la
totalité du pays.

En effet, nous voyons, par un hymne à SokhitW gravé sur une des architraves
de la grande salle hypostyle du temple d'Edfou, que le porc figurait parmi les

offrandes présentées à la déesse : ^ ; ^x ? : EE >f '—K\ ^P^^^T TTl^

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mes, courbés sous la violence de ses fléaux, une cuisse de porc sur leurs épaules,
une patte (?) d'oryx dans leurs poings, leurs sacs remplis d'oies et de grues, leurs
mains pleines de blé, acclament la Puissantes.

Nous savons d'ailleurs, et Plutarque lui-même le constate (§ 72), que les défenses
de cette espèce variaient de ville à ville, et il était naturel que le porc, animal typho-
nien, fût sacrifié à Edfou en souvenir de la rivalité d'Horus et de Sît.

é. Ghassinat.

c> Inédit.

(2) L'original représente un oryx couché, les pattes liées.
 
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