Le poème de Pentaour.
159
P. S. III, 7.
L. 34.
K. 29.
kuà (nelc) er hofennu (temet em bu ua) noie neb1 neyj
pour toi que des centaines de mille réunis ensemble. Je suis le seigneur de la force
P. S. III, 7
L. 35.
K. 29.
mer ken-t Jcam-nà ùb umeti2 liati em res ta
aimant la vaillance: j'ai trouvé un cœur fort; (mon) cœur (est) dans la joie.
pa-àr-à3 neb lier yeper* tu-â ma Mentu tu-à lier satih
Ce que je fais tout, s'exécute. Je suis comme Mont : je suis à lancer des traits
1 neb «seigneur». Le papyrus, presque partout où il s'agit du roi, ajoute le titre ordinaire Un/, vt'a,
senb. Ici cependant c'est Ammon qui parle.
2 umeti «ferme». Cf. ci-dessus, Louqsor, 1. 3.
3 Pa-àr-à, mot-à-mot : «le ce que je fais». C'est un nom verbal.
4 yeper «être, exister, devenir»; puis : «arriver, se faire, fieri». Cf. ujconi, esse. Ex. : Calendrier de
Medinet-Abou, au 19 Athyr :
<—> i vç^y 1 avwa <=> i \_r î q
«Jour de la fête d'Ammon qui arrive (ou se fait) après la panégyrie de Ap.»
s r° o
— Stèle de Bakhtan : ^ 1^1 ^ etc. «Il arriva la 15e année que le roi était, etc.» De là est venu le
substantif ^ ^ «l'événement, ce qui est arrivé» et ^ ^ j] <lfoi'me8i tyP138) transformations».
— Au pap. Bhind ce dernier mot yeperu correspond au démotique ycreb ou yeber. Cf. ^epefi, opfi, figura.
5 sati «lancer». Cf. c*.t, cet, projicere. De là *J^* ^ «areber». Le signe semble avoir eu dans
les derniers temps la valeur AWW', senk; cela provient d'une erreur des scribes qui ont confondu le sigle
hiératique de *|" avec celui de auquel il ressemble beaucoup dans les derniers temps. C'est là une
réaction de l'écriture des papyrus sur l'écriture monumentale qui peut être constatée dans quelques autres
cas. (Cf. E. de Rougk, Air. gramm., p. 144 et lûO.)
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P. S. III, 7.
L. 34.
K. 29.
kuà (nelc) er hofennu (temet em bu ua) noie neb1 neyj
pour toi que des centaines de mille réunis ensemble. Je suis le seigneur de la force
P. S. III, 7
L. 35.
K. 29.
mer ken-t Jcam-nà ùb umeti2 liati em res ta
aimant la vaillance: j'ai trouvé un cœur fort; (mon) cœur (est) dans la joie.
pa-àr-à3 neb lier yeper* tu-â ma Mentu tu-à lier satih
Ce que je fais tout, s'exécute. Je suis comme Mont : je suis à lancer des traits
1 neb «seigneur». Le papyrus, presque partout où il s'agit du roi, ajoute le titre ordinaire Un/, vt'a,
senb. Ici cependant c'est Ammon qui parle.
2 umeti «ferme». Cf. ci-dessus, Louqsor, 1. 3.
3 Pa-àr-à, mot-à-mot : «le ce que je fais». C'est un nom verbal.
4 yeper «être, exister, devenir»; puis : «arriver, se faire, fieri». Cf. ujconi, esse. Ex. : Calendrier de
Medinet-Abou, au 19 Athyr :
<—> i vç^y 1 avwa <=> i \_r î q
«Jour de la fête d'Ammon qui arrive (ou se fait) après la panégyrie de Ap.»
s r° o
— Stèle de Bakhtan : ^ 1^1 ^ etc. «Il arriva la 15e année que le roi était, etc.» De là est venu le
substantif ^ ^ «l'événement, ce qui est arrivé» et ^ ^ j] <lfoi'me8i tyP138) transformations».
— Au pap. Bhind ce dernier mot yeperu correspond au démotique ycreb ou yeber. Cf. ^epefi, opfi, figura.
5 sati «lancer». Cf. c*.t, cet, projicere. De là *J^* ^ «areber». Le signe semble avoir eu dans
les derniers temps la valeur AWW', senk; cela provient d'une erreur des scribes qui ont confondu le sigle
hiératique de *|" avec celui de auquel il ressemble beaucoup dans les derniers temps. C'est là une
réaction de l'écriture des papyrus sur l'écriture monumentale qui peut être constatée dans quelques autres
cas. (Cf. E. de Rougk, Air. gramm., p. 144 et lûO.)