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Revue égyptologique — 14.1914

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Nr. 4
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Amélineau, Émile: Chronologie des rois de l'époque archai͏̈que, [3]: étude sur les divers systèmes proposés
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https://doi.org/10.11588/diglit.12248#0164

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154

E. Amélineau.

Q cf±3 ^,"]| <f$, etc. Le second fonctionnaire que cite M. Sbthb fl [_J n'a pas

de titre 'de fonction dans le seul exemple cité sons le roi Djer, et il s'écrit jl Jjj sans indi-
cation de la moindre lacune pour le signe | qui devrait être fermé et qui est ouvert; sous
le roi Serpent, au n° 12 de M. Pétrie, ce groupe est fait de façon fort différente :
1 °U°1 fjjj 0 0 0 0 et je serais tenté de voir dans la première partie le nom de la charge et dans
a seconde le nom; mais, là encore, il y a différence de style, et par conséquent d'oblateur;
de même au numéro 7 qui a une toute autre apparence et aux 6 et 7 où le signe troisième
est fait très distinctement , ce Qui nc Peilt aucunement se lire |, et il est suivi ou pré-
cédé des mêmes signes QQQQ JM et du nom du vignoble. Toutes ces différences indiquent dans
d'autres oblateurs ayant les mêmes charges sans doute, et peut-être des noms divers. Le
culte ancestral vient encore ici expliquer ce qui semble inexplicable au premier abord. Par
conséquent il ne faut pas trop s'appuyer sur des ressemblances aussi dissemblables pour en
tirer d'aussi grosses conclusions. De même c'est un peu se moquer de ses lecteurs d'assurer
que la place de plusieurs rois est telle et telle, parce que des bouchons fragmentaires ont
été trouvées dans deux tombes aussi rapprochées que celles du roi Den et du roi Serpent puis-
qu'il n'y avait pas plus de 45 mètres de distance entre les deux et qu'après les boule-
versements qui n'ont pas été faits seulement par mes ouvriers, mais encore par les spoliateurs
du VI0 siècle, on ne peut être certain de rien à ce sujet, ainsi que je l'ai dit si souvent.
De plus je comprendrais encore qu'on s'appuyât sur les fragments de bouchons, si ces frag-
ments s'étaient trouvés en grand nombre mélangés les uns aux autres et qu'il y eût eu
comme un échange entre les deux tombes; mais cet échange se borne à un bouchon qui s'est
trouvé à la fois dans le tombeau du roi Serpent et le tombeau de Den, qui ne porte pas
de nom royal1 et dont par conséquent on ne peut arguer en faveur du roi Serpent, et
quant au second c'est notre connaissance de tout à l'heure, c'est-à-dire un bouchon qui ne
porte pas non plus de nom royal, qui témoigne seulement qu'on a fait acte du culte funé-
raire dans la tombe du roi Djer, et que celui qui fit cet acte était différent du précédent2.
Cette minutieuse investigation prouve aussi que M. Sethe connaît l'art de tirer plusieurs
arguments d'une même source. Si j'en viens maintenant à l'examen de la forme des
signes [_J, «—fl et es qui ont tous les trois les doigts de la main allongés, je vois
tout d'abord que des différences notables se peuvent observer entre ces divers signes. A la
planche V du second volume de M. Pétrie, je vois une ville dont le nom est écrit =a ,
et aux numéros 13 et 14 je vois aussi mention du roi prétendu ^_^, mais rien nc m'as-
sure que ces deux fragments ont été trouvés dans la tombe d'Osiris, et si je cherche à savoir
d'où ils peuvent provenir, je suis obligé de dire qu'après avoir aussi minutieusement exa-
miné cette tombe que je le pouvais faire, je la fis remplir par les débris de la série sud des
tombes avoisinantes. Par conséquent la provenance ne peut pas être certaine, pas plus d'ail-
leurs que la provenance des objets que j'ai moi-même trouvés en de semblables circonstances,

1 C'est le numéro 10 de la planche XIX, tome I des Royal tombs of the first dynasty.

2 C'est le numéro 123 de la pl. XVI, du tome second de M. Pétrie.
 
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