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Résumés
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RĆSUMĆS
253
L'exemple le1 plus ancien de ce genre nous est
parvenu sous la formę d'une grandę bouteille effec-
tuee pour le pasteur Mergo de Bolesławiec cntre 1640
et 1654. La decoration des cruches de poterie corpo-
rative de Bolesławiec est caracterisee par le vernis
brun de terre, par la rainure en spirale ornant la
partie de la panse toute entiere, ou par les applica-
tions des motifs le plus souvent vegetaux. Ces der-
niers ne sont cependant pratiąues qu'au XVIIIe siecle.
Une place speciale dans la production corporative
du debut du XIXe siecle occupe le potier Altman
dont la poterie accuse le style officiel. Cest lui qui
pour la premierę fois a Bolesławiec se sert de vernis
blanc.
A partir du milieu du XIXe siecle la poterie
de Bolesławiec se rallie rapidement a la production
en serie. Les produits industriels de cette epoque
perdent leur caractere regional et rompent entierement
avec 1'ancienne tradition. Les etablissements fabri-
ąuant la ceramiąue artistiąue sans etre bien grands,
ne demontrent pas une invention artistiąue speciale
et subissent l'influence de l'activite de l'Ecole profes-
sionnelle de la Ceramiąue laąuelle est dirigee depuis
le debut du XXe siecle par W. Pukali.
L'epoque qui suit la prise en possession de la
ville par les autorites polonaises jusqu'a 1'heure
actuelle est dediee aux essais et aux experiences effec-
tues dans 1'uniąue etablissement des gres artistiąues
jusqu'a present, dirige par la Centrale de l'Idustrie
Folkloriąue et Artistiąue. Les grandes devastations
causees par la guerre et 1'effort concentre en vue de
la construction de la ville ont paralyse jusqu'a pre-
sent un essor plus important de la production
ceramique. L'activite de l'Ecole Superieure des Arts
Plastiques de Wrocław, dont les anciens eleves font
leur apprentissage pratique a Bolesławiec, constitue
un facteur important qui ne manque pas d'exercer
une influence heureuse au point de vue artistique et
decoratif sur les productions actuelles. La decoration
pratiquee par eux est liee intimement a la formę de
1'objet et se rattache a la tradition de l'art folklorique
polonais.
Marian H a i s i g, Les collections sigillographi-
ąues du Musee Silesien.
Les collections sigillographiques du Musśe Silesien
a Wrocław comptent parmi les plus riches en Pologne.
Elles comprennent les collections de timbres et
d'estampilles du XIII —XIX siecle, des sceaux origi-
naux en cire du XII —XVII siecle ainsi que des
moulages et des empreintes executes en toutes sortes
de matieres plastiques, comme platre, argile, ciment,
metal, cire a cacheter et autres. Ces collections com-
prennent la sigillographie des plus grands pays de
1'Europe et particulierement celle de 1'Allemagnę et
de la Pologne. Toutefois la plus remarquable est la
collection de sceaux silesiens. La matiert iconographi-
que qu'on y rencontre, notamment ses motifs divers,
les uns architectoniques, d'autres empruntes au do-
maine de la faunę et de la florę, d'autres encore
heraldiques, puis armes et armures, ensuite vetements,
costumes, outils divers, produits d'art et de metiers,
forment un tout qui demande encore a etre explore
et commente. De meme 1'epigraphie des anciens
sceaux -inscriptions qui entourent 1'effigie sculptee
du sceau- est une matiere qui merite 1'interet de
1'historien et du specialiste-sigillographe. Dans cette
riche collection de documents sigillographiques du
XII —XIX siecle un historien d'art ou un ethno-
graphe peut trouver une source abondante pour toute
une serie de travaux et cela non seulement d'un
caractere secondaire, mais pour des ouvrages d' une
certaine importance.
Marian Wójciak, Aloys Reichan
Aloys Reichan, fils de Joseph, peintre, et
petit-fils de Mathieu, peintre religieux, naquit a Lwów
en 1807. II fut initie a l'art dans sa maison paternelle
et dans 1'atelier de K 1 i m e s s. II fit ensuite des
etudes serieuses a 1'Academie de Vienne durant les
annees 1825—1830, travaillant sous la direction de
F. Caucig et de A. Pet ter. Pour achever ses
etudes, il fit des voyages en Italie (1833—1835) et
sejourna quelque temps a Paris (1837).
De retour dans son pays il s'etablit a Lwów et
joue durant de longues annees un róle eminent dans la
vie artistique de cette ville. II mene une vie tres
active et devient un peintre a la mode, celebrę parti-
culierement comme portraitiste. Toutefois il ne neglige
pas les sujets religieux, nombreux dans son bagage
artistique, maintenus dans le gout des nazareens.
ne fait pas de doute que la Sainte Familie dans
la Galerie des tableaux de Lwów compte parmi ses
meilleures oeuvres de cette categorie. Cepentant dans
le domaine de la peinture du genre il n'acquit pas de
resultats tres marquants.
Le principal domaine de son activite reste le
portrait et notamment le portait feminin. Celui-ci lui
vaut des succes notables ainsi que la celebrite et
contribue a juste titre de le rendre fameux. Neanmoins
certains portaits masculins ne manquent pas d'interet
egalement et ne nous laissent pas indifferents.
Aloys Reichan occupe une des places dominantes
dans l'art du portrait polonais du second quart du
XIX siecle. Son art, tout en restant dans le cadre
conventionnel du classicisme, s'adapte bien aux besoins
de la bourgeoisie naissante dont 1'ascension sociale
devient a cette epoque de plus en plus óvidente-et
de ce fait Reichan peut etre considere a juste raison
comme un representant eminent du courant Bieder-
meier dans la peinture polonaise — pourtant nous
pouvons observer dans ses oeuvres tardives un
caractere plus profond des traits essentiels du portait,
c'est a dire de son aspect psychologique.
Aloys Reichan meurt a Lwów en 1860. II convient
d'observer que son fils ainsi que son petit-fils
embrasserent egalement une carriere artistique.
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L'exemple le1 plus ancien de ce genre nous est
parvenu sous la formę d'une grandę bouteille effec-
tuee pour le pasteur Mergo de Bolesławiec cntre 1640
et 1654. La decoration des cruches de poterie corpo-
rative de Bolesławiec est caracterisee par le vernis
brun de terre, par la rainure en spirale ornant la
partie de la panse toute entiere, ou par les applica-
tions des motifs le plus souvent vegetaux. Ces der-
niers ne sont cependant pratiąues qu'au XVIIIe siecle.
Une place speciale dans la production corporative
du debut du XIXe siecle occupe le potier Altman
dont la poterie accuse le style officiel. Cest lui qui
pour la premierę fois a Bolesławiec se sert de vernis
blanc.
A partir du milieu du XIXe siecle la poterie
de Bolesławiec se rallie rapidement a la production
en serie. Les produits industriels de cette epoque
perdent leur caractere regional et rompent entierement
avec 1'ancienne tradition. Les etablissements fabri-
ąuant la ceramiąue artistiąue sans etre bien grands,
ne demontrent pas une invention artistiąue speciale
et subissent l'influence de l'activite de l'Ecole profes-
sionnelle de la Ceramiąue laąuelle est dirigee depuis
le debut du XXe siecle par W. Pukali.
L'epoque qui suit la prise en possession de la
ville par les autorites polonaises jusqu'a 1'heure
actuelle est dediee aux essais et aux experiences effec-
tues dans 1'uniąue etablissement des gres artistiąues
jusqu'a present, dirige par la Centrale de l'Idustrie
Folkloriąue et Artistiąue. Les grandes devastations
causees par la guerre et 1'effort concentre en vue de
la construction de la ville ont paralyse jusqu'a pre-
sent un essor plus important de la production
ceramique. L'activite de l'Ecole Superieure des Arts
Plastiques de Wrocław, dont les anciens eleves font
leur apprentissage pratique a Bolesławiec, constitue
un facteur important qui ne manque pas d'exercer
une influence heureuse au point de vue artistique et
decoratif sur les productions actuelles. La decoration
pratiquee par eux est liee intimement a la formę de
1'objet et se rattache a la tradition de l'art folklorique
polonais.
Marian H a i s i g, Les collections sigillographi-
ąues du Musee Silesien.
Les collections sigillographiques du Musśe Silesien
a Wrocław comptent parmi les plus riches en Pologne.
Elles comprennent les collections de timbres et
d'estampilles du XIII —XIX siecle, des sceaux origi-
naux en cire du XII —XVII siecle ainsi que des
moulages et des empreintes executes en toutes sortes
de matieres plastiques, comme platre, argile, ciment,
metal, cire a cacheter et autres. Ces collections com-
prennent la sigillographie des plus grands pays de
1'Europe et particulierement celle de 1'Allemagnę et
de la Pologne. Toutefois la plus remarquable est la
collection de sceaux silesiens. La matiert iconographi-
que qu'on y rencontre, notamment ses motifs divers,
les uns architectoniques, d'autres empruntes au do-
maine de la faunę et de la florę, d'autres encore
heraldiques, puis armes et armures, ensuite vetements,
costumes, outils divers, produits d'art et de metiers,
forment un tout qui demande encore a etre explore
et commente. De meme 1'epigraphie des anciens
sceaux -inscriptions qui entourent 1'effigie sculptee
du sceau- est une matiere qui merite 1'interet de
1'historien et du specialiste-sigillographe. Dans cette
riche collection de documents sigillographiques du
XII —XIX siecle un historien d'art ou un ethno-
graphe peut trouver une source abondante pour toute
une serie de travaux et cela non seulement d'un
caractere secondaire, mais pour des ouvrages d' une
certaine importance.
Marian Wójciak, Aloys Reichan
Aloys Reichan, fils de Joseph, peintre, et
petit-fils de Mathieu, peintre religieux, naquit a Lwów
en 1807. II fut initie a l'art dans sa maison paternelle
et dans 1'atelier de K 1 i m e s s. II fit ensuite des
etudes serieuses a 1'Academie de Vienne durant les
annees 1825—1830, travaillant sous la direction de
F. Caucig et de A. Pet ter. Pour achever ses
etudes, il fit des voyages en Italie (1833—1835) et
sejourna quelque temps a Paris (1837).
De retour dans son pays il s'etablit a Lwów et
joue durant de longues annees un róle eminent dans la
vie artistique de cette ville. II mene une vie tres
active et devient un peintre a la mode, celebrę parti-
culierement comme portraitiste. Toutefois il ne neglige
pas les sujets religieux, nombreux dans son bagage
artistique, maintenus dans le gout des nazareens.
ne fait pas de doute que la Sainte Familie dans
la Galerie des tableaux de Lwów compte parmi ses
meilleures oeuvres de cette categorie. Cepentant dans
le domaine de la peinture du genre il n'acquit pas de
resultats tres marquants.
Le principal domaine de son activite reste le
portrait et notamment le portait feminin. Celui-ci lui
vaut des succes notables ainsi que la celebrite et
contribue a juste titre de le rendre fameux. Neanmoins
certains portaits masculins ne manquent pas d'interet
egalement et ne nous laissent pas indifferents.
Aloys Reichan occupe une des places dominantes
dans l'art du portrait polonais du second quart du
XIX siecle. Son art, tout en restant dans le cadre
conventionnel du classicisme, s'adapte bien aux besoins
de la bourgeoisie naissante dont 1'ascension sociale
devient a cette epoque de plus en plus óvidente-et
de ce fait Reichan peut etre considere a juste raison
comme un representant eminent du courant Bieder-
meier dans la peinture polonaise — pourtant nous
pouvons observer dans ses oeuvres tardives un
caractere plus profond des traits essentiels du portait,
c'est a dire de son aspect psychologique.
Aloys Reichan meurt a Lwów en 1860. II convient
d'observer que son fils ainsi que son petit-fils
embrasserent egalement une carriere artistique.