DE PREUVES.
rides, jufques aux Colomnes d'Hercule Aràoç rfç xap Etnreptèes fj,s%pi Upa- Extrait*
dans la Libye , apartiennent aux Car- atet'uv çytâv h Attui$ wéœ& 4çi K*p- de Set-
tbaginois. x^vImv. * * (p. 51, 52.) Lk*t
III.
EXTRAITS DE STRABON.
\Près VAfie fllit la Libye, qui con- B \ MT Erà Vvjv A<r/«v (p. 192. C. ) Extrait*
fine à V Egyfte & à Y Ethiopie. La iVJL <?Wv $ A/8fy, ruv^% 8>« de Stra-
côte qui eft vis-à-vis de notre conti- H Aî<yfar%, m) t% Aiêioxicf,rôv fxsv bon.
nent, s'étend prefque en ligne droite M faus ffiim Sx eùèefeeç P/paz, c%sr
depuis Alexandrie jufques aux Colom- Uv n n>s%pi ç^ASv â%6 Ahs^avSpsfseç
nés, excepté feulement les Syrtes, & «p£#aeviiv, tA^v twv Evprsm, 1/
qu'on y trouve, comme ailleurs, de sra */$ «AArç hûXtuv èmçpotyvi iLsrpia,
petites Bayes & des promontoires, xai a rfiov rayry roiivruv aupuryptasv
L'Afrique reifemble pour la figure à êfaxyi. Eçt 3' èoivcuut xaptiuhei b- vlx-
une panthère : elle eft remplie de txçmroc ykp iç) tciîç oIy^tesi %spis-
lieux habités, qui font environnés d'un C xopévxiç èpv,^ vt(ù ivvSpy y%- vicïKr&crt
grand défert aride. Les Egyptiens a.p- Se ?àç roiavruç oïxfcetç Avdaeiç ol Ai-
£client ces habitations Anafes. - yvznoi. * * Nê^erai $ lôvvj tî}v Ai-
es Peuples de Libye nous font la plu- Ç&jv rà. %he?çu uyvooça' (p. 193. b.)
part inconnus, parce qu'on y a ra- s •xohhoTç yàp èQoàev&rHicu ffvy&thet
rement envoyé des Armées, & que çparozshiç 0 âhXoQvXoiç mlpâeiT ol
ce païs eft peu fréquenté par les Voy a- ? èmz&ptM, xtei éhtyot rxfi fyxç £<pnt-
geurs- D'ailleurs, le petit nombre de vèmti (ci) véppuQsv , s r/çà ,s3è
Naturels du païs qui viennent chez txvtu Key&nr oimç 3' âv tk Xsyéfxsvx
nous , en racontent des chofes in- roittvr» èçt. Tèç (xh (letry^pivurâ-
croyables, & qui en effet ne font pas D 7^ » Aîèicxuc rpwesyopevsffr rùçiïÙK*
tout-à-fait telles qu'ils difent. Ils ap- jàç tA&Vss r«p*>«v<r«$ nul
pellent Ethiopiens les Peuples les plus Maupar/aî S mi Niypfatç' rùç V ht
méridionaux : après ceux-ci viennent Fturéhsiç tûç $è 1% ôa-
en deçà les Garamantes, les Pbaroujiens, MrTviç êyyùç v\ mè faroiiévsç uvr^ç,
& les Nègres ; & plus bas encore on *F* Atywrç y.è\t MœppccpvSxç, fj.é%pt
trouve les Qtétuîes. Les Marmarides > T»3£
leurs voifins,demeurent près de la Mer,
ou, fi l'on veut, occupent les côtes & tout le païs, depuis l'i^ypfejufqu'à Cy-
rene.
(a) Je crois qu'il faut lire Ktii *m nain-or/ i~ot forai} &s. ou bien «*i tZv
fraivrcov ÀKpartiplcùVm Voyez Cafaubon.
< b ) Cafaubon préfère de lire n*if**.h, mot que Dionyfms a employé V. 181. où il dit ;
"H yàf ft^sip» Tt , x.eù miStftifïta tyrv»rau.t
( c ) Cafaubon veut qu'on life
£ 2
rides, jufques aux Colomnes d'Hercule Aràoç rfç xap Etnreptèes fj,s%pi Upa- Extrait*
dans la Libye , apartiennent aux Car- atet'uv çytâv h Attui$ wéœ& 4çi K*p- de Set-
tbaginois. x^vImv. * * (p. 51, 52.) Lk*t
III.
EXTRAITS DE STRABON.
\Près VAfie fllit la Libye, qui con- B \ MT Erà Vvjv A<r/«v (p. 192. C. ) Extrait*
fine à V Egyfte & à Y Ethiopie. La iVJL <?Wv $ A/8fy, ruv^% 8>« de Stra-
côte qui eft vis-à-vis de notre conti- H Aî<yfar%, m) t% Aiêioxicf,rôv fxsv bon.
nent, s'étend prefque en ligne droite M faus ffiim Sx eùèefeeç P/paz, c%sr
depuis Alexandrie jufques aux Colom- Uv n n>s%pi ç^ASv â%6 Ahs^avSpsfseç
nés, excepté feulement les Syrtes, & «p£#aeviiv, tA^v twv Evprsm, 1/
qu'on y trouve, comme ailleurs, de sra */$ «AArç hûXtuv èmçpotyvi iLsrpia,
petites Bayes & des promontoires, xai a rfiov rayry roiivruv aupuryptasv
L'Afrique reifemble pour la figure à êfaxyi. Eçt 3' èoivcuut xaptiuhei b- vlx-
une panthère : elle eft remplie de txçmroc ykp iç) tciîç oIy^tesi %spis-
lieux habités, qui font environnés d'un C xopévxiç èpv,^ vt(ù ivvSpy y%- vicïKr&crt
grand défert aride. Les Egyptiens a.p- Se ?àç roiavruç oïxfcetç Avdaeiç ol Ai-
£client ces habitations Anafes. - yvznoi. * * Nê^erai $ lôvvj tî}v Ai-
es Peuples de Libye nous font la plu- Ç&jv rà. %he?çu uyvooça' (p. 193. b.)
part inconnus, parce qu'on y a ra- s •xohhoTç yàp èQoàev&rHicu ffvy&thet
rement envoyé des Armées, & que çparozshiç 0 âhXoQvXoiç mlpâeiT ol
ce païs eft peu fréquenté par les Voy a- ? èmz&ptM, xtei éhtyot rxfi fyxç £<pnt-
geurs- D'ailleurs, le petit nombre de vèmti (ci) véppuQsv , s r/çà ,s3è
Naturels du païs qui viennent chez txvtu Key&nr oimç 3' âv tk Xsyéfxsvx
nous , en racontent des chofes in- roittvr» èçt. Tèç (xh (letry^pivurâ-
croyables, & qui en effet ne font pas D 7^ » Aîèicxuc rpwesyopevsffr rùçiïÙK*
tout-à-fait telles qu'ils difent. Ils ap- jàç tA&Vss r«p*>«v<r«$ nul
pellent Ethiopiens les Peuples les plus Maupar/aî S mi Niypfatç' rùç V ht
méridionaux : après ceux-ci viennent Fturéhsiç tûç $è 1% ôa-
en deçà les Garamantes, les Pbaroujiens, MrTviç êyyùç v\ mè faroiiévsç uvr^ç,
& les Nègres ; & plus bas encore on *F* Atywrç y.è\t MœppccpvSxç, fj.é%pt
trouve les Qtétuîes. Les Marmarides > T»3£
leurs voifins,demeurent près de la Mer,
ou, fi l'on veut, occupent les côtes & tout le païs, depuis l'i^ypfejufqu'à Cy-
rene.
(a) Je crois qu'il faut lire Ktii *m nain-or/ i~ot forai} &s. ou bien «*i tZv
fraivrcov ÀKpartiplcùVm Voyez Cafaubon.
< b ) Cafaubon préfère de lire n*if**.h, mot que Dionyfms a employé V. 181. où il dit ;
"H yàf ft^sip» Tt , x.eù miStftifïta tyrv»rau.t
( c ) Cafaubon veut qu'on life
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