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ils pratiquaient sur les culées un exhaussement de terrain suffisant pour racheter la pente des arcs. J'ai cependant pu-
blié, dans le Ier volume, un pont que j'attribue à l'empereur Justinien, et qui remplit ces conditions importantes. Le
pont que je décris est loin de présenter cette perfection; la culée de droite est de plusieurs mètres en contre-bas de
celle de gauche , et, sur l'autre rive, une pente en maçonnerie, d'un parcours difficile, conduit dans la ville. Néan-
moins l'effet architectural de cet ouvrage est assez satisfaisant.

fies soubassements des culées et les piles sont du temps des rois grecs; le reste est byzantin.

Figure \. Plan du pont du Mouslouk.

Figure 5. Elévation du pont.

Figure 6. Coupe.

Les pentes de ce pont sont mieux calculées que celles du précédent, et il y a plus de hardiesse dans les arcs. L'in-
génieur n'a pas craint d'abandonner le plein cintre pour avoir une corde plus longue à son grand arc.

Les soubassements et les voussoirs sont à bossage et d'une excellente construction. J'ai relevé en élévation l'une des
colonnes qui décoraient l'entrée du pont.

Figure 7. Les arcs du canal couvert, sur le Selinus.

Le cours du fleuve a été partagé dans sa largeur en deux galeries presque égales, ayant l'une i2m,42c, et l'autre
iam,ioc, et a été couvert par une voûte de 196 mètres de long. La construction de ce canal est exécutée avec une préci-
sion irréprochable. Toutes les pierres sont à bossage.

Figure 8. Coupe du mur de soubassement du tunnel.

A des distances assez rapprochées , on a laissé des pierres en saillie dont je n'explique pas la destination ; car, en si
grand nombre, elles sont inutiles pour la pose des cintres en cas de réparation. Les voûtes sont en blocage, mais re-
liées de distance en distance par des arcs de pierre de taille.

Figure 9. Coupe d'une partie des quais, qui fait voir le canal d'un des égouts; la plupart sont taillés dans le roc.
Tous les murs des quais sont à bossage.

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PLANCHE CXXVI.

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CRATÈRE DE MARBRE.

L'inspection de cette planche suffit pour faire comprendre que le corps du vase demandait, pour être complet,
l'addition d'un col, des anses et d'un piédouche. Le dessin qui orne cette dernière pièce a été pris sur une cimaise
renversée, appartenant au soubassement d'un des édifices de l'acropole.

I^es ornements du col sont imités d'un autel de Bacchus, à Téos. Les anses sont dans le genre de celles du vase de
Sosibius.

Le pourtour du vase est de 5m870m, de sorte que chaque cavalier a o,m39c, sur o,m37c.

Le diamètre est de im868m; la hauteur de la panse est de imo5c ; il est en marbre blanc laiteux; les figures sont usées
par le contact de tant d'individus qui, pendant trois siècles, sont venus puiser de l'eau dans ce vase.

La hauteur du vase, ainsi restitué, est de 9.mo5c. Je n'ai ombré que la partie qui existe, pour qu'on ne la confondît
pas avec la restitution.

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PLANCHE CXXVII.

BAS-RELIEF DU CRATÈRE.

Cette course de cavaliers représente sans doute une partie des jeux asiatiques. On peut voir que pas un des cavaliers
n'a en main de flambeaux. M. de Choiseul aura pris, dans l'obscurité du bain, les plis des manteaux pour les torches
des Lampadophores.

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