124 V 0 Y AGE
C8ip. il veut faire la guerre il n a qu'à donner PorcTre
à tous ceux qui ont paie de îui;lefquels ne ma-
quentpasaufÏÏ-tôtrorcîrereçiijde fe prépa-
parer à faire ce qu'on defire d'eux:cela fait déjà
bien du mondejcar il y a une bonne partie des
ordre fujets du Grand Seigneur qui ont paie. Outre
cela il envoie ordre aux Bâchas ou Gouver-
ver une
armée neurs de Provinces de le vemr trouver r ils y \
ouGou ^ennent au plutôt avec une grande fuite de \
vemeurs domeftiques,qui font autant de foldats,& me- j
tlncc^ me ^s amenent quelque fois une partie delà |
milice de leur gouvernement^ s'ils en ont 1 or- j
dre.Les Sangiacs y viennent avec leurs Timar |j
Efpahis, & beaucoup de Cavaliers y mènent [Ê
des valets, lefquels bien loin d'embarra/lèr*
comme ils font ordinairement dans les ar-
mées de Chrétienté y fervent fort utilement.
ï
ont peu de bagage, & ne craignent point la fa-
lance ^§ue# ^s vivent de fort peu de ehofe; pourvu
des trou- qu'ils aient du ris 5 un peu de pain , de Peau,
ff>* du cahvé & du tabac, ils font auflî grande
chère que quand ils font chez-eux, & quand
quelqu'une de ces chofes leur manque, ils
prennent patience ne font pas comme
les Chrétiens qui font perdus dès que le vin
ne les fuit plus ; aufîi leurs armées ne perif-
jfent-elles jamais de faim > outre qu'on ieur
apporte toute forte de vivres de fous les cdr
ï
1
;
C8ip. il veut faire la guerre il n a qu'à donner PorcTre
à tous ceux qui ont paie de îui;lefquels ne ma-
quentpasaufÏÏ-tôtrorcîrereçiijde fe prépa-
parer à faire ce qu'on defire d'eux:cela fait déjà
bien du mondejcar il y a une bonne partie des
ordre fujets du Grand Seigneur qui ont paie. Outre
cela il envoie ordre aux Bâchas ou Gouver-
ver une
armée neurs de Provinces de le vemr trouver r ils y \
ouGou ^ennent au plutôt avec une grande fuite de \
vemeurs domeftiques,qui font autant de foldats,& me- j
tlncc^ me ^s amenent quelque fois une partie delà |
milice de leur gouvernement^ s'ils en ont 1 or- j
dre.Les Sangiacs y viennent avec leurs Timar |j
Efpahis, & beaucoup de Cavaliers y mènent [Ê
des valets, lefquels bien loin d'embarra/lèr*
comme ils font ordinairement dans les ar-
mées de Chrétienté y fervent fort utilement.
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ont peu de bagage, & ne craignent point la fa-
lance ^§ue# ^s vivent de fort peu de ehofe; pourvu
des trou- qu'ils aient du ris 5 un peu de pain , de Peau,
ff>* du cahvé & du tabac, ils font auflî grande
chère que quand ils font chez-eux, & quand
quelqu'une de ces chofes leur manque, ils
prennent patience ne font pas comme
les Chrétiens qui font perdus dès que le vin
ne les fuit plus ; aufîi leurs armées ne perif-
jfent-elles jamais de faim > outre qu'on ieur
apporte toute forte de vivres de fous les cdr
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