VOYAGE
chip, lettre > fît auffi-tôt donner deux cens coups
kttrc é- de bâton fur Ja plante des pies du garçon qui
- dite à l'avoit écrite > par je ne fai quel caprice; de
Monfieur, , 1 j • t • i i t
l'Ambaf-iorte cju on en entendoit les cris de la maiioo
fadeur onfieur FAmbafTadeur.
de ïran-
€6? CHAPITRE LIV.
DE LA SEDITION QUI ARRIVA
a Conflantinople l*an 1655*
h me femble avoir affèz parlé de la Milice
des Turcs 5 toutefois il me refte encore à
j dire quelque chofèdes révoltes des Janiflai-
rcs. Ces gens qui quand ils obeïflènt au
Grand Seigneur 5 le rendent un des plus puifi
fans Princes du monde, ces mêmes gens,
dis-je y bornent étrangement fa puifTance,
lorsqu'ils perdent le refpeâ: qu'ils lui doi-
vent 5 cela leur arrive affez fouvent, & alors
plus iemblables à des torrens rapides, qu'à
une troupe d'hommes > ils détruifent tout ce
qui fe prefente à eux 8c fans connoître aucun
Supérieur > ils fe lai fient entièrement empor-
ter à la pafîîon qui les a émus , ilsontainfi
étranglé plufieurs Grans Seigneurs >& en-
sultan tr'autres Sultan Ofman, à caufe qu'il fe vou*
ofman loit 5 à ce quils foupçonnoient , défaire
fe° Mai- ^eux 5 car ce Prince connoiffant la puifîance
redes de ce Corps , qui bornoit entièrement la
ï^v nenne, ne crut pas être tout-puifîant, s il ne
le ruinait * & en prit, dit-on > la refolution >
mais
chip, lettre > fît auffi-tôt donner deux cens coups
kttrc é- de bâton fur Ja plante des pies du garçon qui
- dite à l'avoit écrite > par je ne fai quel caprice; de
Monfieur, , 1 j • t • i i t
l'Ambaf-iorte cju on en entendoit les cris de la maiioo
fadeur onfieur FAmbafTadeur.
de ïran-
€6? CHAPITRE LIV.
DE LA SEDITION QUI ARRIVA
a Conflantinople l*an 1655*
h me femble avoir affèz parlé de la Milice
des Turcs 5 toutefois il me refte encore à
j dire quelque chofèdes révoltes des Janiflai-
rcs. Ces gens qui quand ils obeïflènt au
Grand Seigneur 5 le rendent un des plus puifi
fans Princes du monde, ces mêmes gens,
dis-je y bornent étrangement fa puifTance,
lorsqu'ils perdent le refpeâ: qu'ils lui doi-
vent 5 cela leur arrive affez fouvent, & alors
plus iemblables à des torrens rapides, qu'à
une troupe d'hommes > ils détruifent tout ce
qui fe prefente à eux 8c fans connoître aucun
Supérieur > ils fe lai fient entièrement empor-
ter à la pafîîon qui les a émus , ilsontainfi
étranglé plufieurs Grans Seigneurs >& en-
sultan tr'autres Sultan Ofman, à caufe qu'il fe vou*
ofman loit 5 à ce quils foupçonnoient , défaire
fe° Mai- ^eux 5 car ce Prince connoiffant la puifîance
redes de ce Corps , qui bornoit entièrement la
ï^v nenne, ne crut pas être tout-puifîant, s il ne
le ruinait * & en prit, dit-on > la refolution >
mais