DE REVANT. LW. £ m
en fîx regitpréns , dont chaqun a un drapeau chap,
de couleu/diflèrente, & chacun de ces régi- LL
mens a fon Chef, qu'ils appellent Buluk A- A^
gafi ; les autres au lieu de folde ont un Timar, Timac.
qui eft comme une commanderie , car c'eft
one penfion ou revenu qu'on leur affigne fur
des terres de conquête &on appelle ces gens- Timar.
là Timar Efpahi , c'eft-à dire , Efpahis de Elpahu
Timar. Us font encore en grand nombre, Samla
obeïflans au Sangiac Bey du quartier où eftsey/5
leur Timar (Sangiac Bey, c'eft comme Ba-^f^'
ron ou Marquis) mais peu de ceux-ci demeu- s'cignSne
rent dans la ville , ils font la plupart difperfez de dîa*
à leur Timar, & font obligez de fervir le pc*
Grand Seigneur avec tant de Cavaliers, plus
ou moins félon la valeur de leur Timar,
quand ils en font requis. Le Grand Seigneur
hérite de tous ces gens~là,<Sc généralement de
tous ceux qui ont fa paie, quand ils meurent
fans enfans, mais s'ils laiflent des filles, il ne
prend que les deux tiers de l'héritage & fuc~
ceiîïon du mort, tenant lieu de fils.
CHAPITRE LL
E LA F ACUITE DU GRAND
Seigneur a lever des grandes armées, &
les faire fubftfler.
E ce que j'ai dit ci-defîlis, il eft aife à
voir comment le Grand Seigneur peut
mettre fur pie en peu de jours une armée de
deux ou trois cens mille hommes > car quand
en fîx regitpréns , dont chaqun a un drapeau chap,
de couleu/diflèrente, & chacun de ces régi- LL
mens a fon Chef, qu'ils appellent Buluk A- A^
gafi ; les autres au lieu de folde ont un Timar, Timac.
qui eft comme une commanderie , car c'eft
one penfion ou revenu qu'on leur affigne fur
des terres de conquête &on appelle ces gens- Timar.
là Timar Efpahi , c'eft-à dire , Efpahis de Elpahu
Timar. Us font encore en grand nombre, Samla
obeïflans au Sangiac Bey du quartier où eftsey/5
leur Timar (Sangiac Bey, c'eft comme Ba-^f^'
ron ou Marquis) mais peu de ceux-ci demeu- s'cignSne
rent dans la ville , ils font la plupart difperfez de dîa*
à leur Timar, & font obligez de fervir le pc*
Grand Seigneur avec tant de Cavaliers, plus
ou moins félon la valeur de leur Timar,
quand ils en font requis. Le Grand Seigneur
hérite de tous ces gens~là,<Sc généralement de
tous ceux qui ont fa paie, quand ils meurent
fans enfans, mais s'ils laiflent des filles, il ne
prend que les deux tiers de l'héritage & fuc~
ceiîïon du mort, tenant lieu de fils.
CHAPITRE LL
E LA F ACUITE DU GRAND
Seigneur a lever des grandes armées, &
les faire fubftfler.
E ce que j'ai dit ci-defîlis, il eft aife à
voir comment le Grand Seigneur peut
mettre fur pie en peu de jours une armée de
deux ou trois cens mille hommes > car quand