DE LEVANT. L1V. il tp
îata > difoient allez haut, nous verrons à no- ch*h \
tre Baïram ce que deviendront ces chapeaux ;
de forte que ceux qui avoient entendu ces pa-
roles fe les redifans les uns aux autres, nous .
crûmes avoir fujet d'appréhender qu'ils neaes
priffent le jour du Baïram pour faire un maAFrancs 4
iacre de tous les Francs ; on lut même qu il unopie,
s'étoit débarqué une nuit plufieurs Janiilài-
res dans Galata >> cela nous donnoit grand
foupçon 5 car avec des brutaux tout eft à
craindre, principalement quand ils font irri-
tés. Les vaiflèaux Anglois qui étoient dans
le port, par ordre de leur Ambaffadeur > fe
tiroient la nuit un peu en mer > & faifoient
bonne garde. Enfin le Baïram > qui étoit le
vingt-quatrième Juillet ^ étant paflé, nous
nous raflurâmes un peu> mais le Vendredi
vingt-huitième Juillet à dix heures du foir i
on apporta à Monfieur TAmbaffadeur de
France une lettre qui renouvella nôtre pre-
mière peur, elle avoit été écrite en Turc par
un Itchoglan d un Serrail qui eft tout proche
le Palais dudit Seigneur, lequel envoia quérir
fon premier Dragoman ou Interprète > & luiDrago-
fît lire cette lettre, dont la teneur étoit, quej1^^
files Turcs avoient manqué défaire main prête,
baffe fur tous les Francs à leur Baïram * ils
n'y. manqueraient pas dans peu de jours.
Monfieur TAmbafladeur envoia cette lettre
TAga des Itchoglans > qui aiant vu ladite châtié
L Jej;.poutuae
îata > difoient allez haut, nous verrons à no- ch*h \
tre Baïram ce que deviendront ces chapeaux ;
de forte que ceux qui avoient entendu ces pa-
roles fe les redifans les uns aux autres, nous .
crûmes avoir fujet d'appréhender qu'ils neaes
priffent le jour du Baïram pour faire un maAFrancs 4
iacre de tous les Francs ; on lut même qu il unopie,
s'étoit débarqué une nuit plufieurs Janiilài-
res dans Galata >> cela nous donnoit grand
foupçon 5 car avec des brutaux tout eft à
craindre, principalement quand ils font irri-
tés. Les vaiflèaux Anglois qui étoient dans
le port, par ordre de leur Ambaffadeur > fe
tiroient la nuit un peu en mer > & faifoient
bonne garde. Enfin le Baïram > qui étoit le
vingt-quatrième Juillet ^ étant paflé, nous
nous raflurâmes un peu> mais le Vendredi
vingt-huitième Juillet à dix heures du foir i
on apporta à Monfieur TAmbaffadeur de
France une lettre qui renouvella nôtre pre-
mière peur, elle avoit été écrite en Turc par
un Itchoglan d un Serrail qui eft tout proche
le Palais dudit Seigneur, lequel envoia quérir
fon premier Dragoman ou Interprète > & luiDrago-
fît lire cette lettre, dont la teneur étoit, quej1^^
files Turcs avoient manqué défaire main prête,
baffe fur tous les Francs à leur Baïram * ils
n'y. manqueraient pas dans peu de jours.
Monfieur TAmbafladeur envoia cette lettre
TAga des Itchoglans > qui aiant vu ladite châtié
L Jej;.poutuae