de levait, lw. i: ,$m
Bâchas qui y étoient venus depuis peà"ràvecvChaP;
Jair fuite 5 qui étoient logez eux & leurs gens LXi v
dans les maifons des bourgeois , qu'on tn
en chaflbit pour faire place aux Turcs* Ee
quatrième de ces Bâchas arriva à Chiovdiî*
rant que yy étois 5 ék comme ceux de la viîlé-
îuî eurent aflîgné un quartier pour le loger %
Jësfiens, ceux dont les maifons etoient dë-
ftituees pour ces Turcs , faifans difficulté
d'ouvrir leurs portes 5 parce qu'ils efperoient
de s en exempter par la longueur, les Turcs
qui y dévoient loger rompoient les portes à
coups de coignées , & on entendoit par tout
cë quartier (qui et oit le nôtre Jun tintamar*
re horrible 5 mêlé de ces coups de coignées
&des cris des femmes qui étoient dans fcs
maifons : les moins obftinez emportoient
vîtement leurs meubles chez leurs amis, par-
ce qu'ils n'étoient obligez à leur donner que
fe fimple couvert, mais c-étoit un fpeéfcaçle
digne de compaflîon de voir des gçns obli-
gez d'abandonner leurs maifons à des per-
sonnes qu'ils ne connoiflbient point 3 fans fa-
voir eux-mêmes où aller loger, & cela me
fembloit une petite-reprefentation d une ville
forcée. La îfraifcn de nôtre Vice-Conful
fut exempte de tels hôtes 5 par de bons amis
qu'il eut. Le lendemain de l'arriv éede ce ?rue^
Bâcha , les Confuls de la Ville lui envoie-cha agi-
rent le prefent accoutumé , quifutde deux vantà
o 6 pa-
Bâchas qui y étoient venus depuis peà"ràvecvChaP;
Jair fuite 5 qui étoient logez eux & leurs gens LXi v
dans les maifons des bourgeois , qu'on tn
en chaflbit pour faire place aux Turcs* Ee
quatrième de ces Bâchas arriva à Chiovdiî*
rant que yy étois 5 ék comme ceux de la viîlé-
îuî eurent aflîgné un quartier pour le loger %
Jësfiens, ceux dont les maifons etoient dë-
ftituees pour ces Turcs , faifans difficulté
d'ouvrir leurs portes 5 parce qu'ils efperoient
de s en exempter par la longueur, les Turcs
qui y dévoient loger rompoient les portes à
coups de coignées , & on entendoit par tout
cë quartier (qui et oit le nôtre Jun tintamar*
re horrible 5 mêlé de ces coups de coignées
&des cris des femmes qui étoient dans fcs
maifons : les moins obftinez emportoient
vîtement leurs meubles chez leurs amis, par-
ce qu'ils n'étoient obligez à leur donner que
fe fimple couvert, mais c-étoit un fpeéfcaçle
digne de compaflîon de voir des gçns obli-
gez d'abandonner leurs maifons à des per-
sonnes qu'ils ne connoiflbient point 3 fans fa-
voir eux-mêmes où aller loger, & cela me
fembloit une petite-reprefentation d une ville
forcée. La îfraifcn de nôtre Vice-Conful
fut exempte de tels hôtes 5 par de bons amis
qu'il eut. Le lendemain de l'arriv éede ce ?rue^
Bâcha , les Confuls de la Ville lui envoie-cha agi-
rent le prefent accoutumé , quifutde deux vantà
o 6 pa-