344 LETTRES DES PRINCES DE PRUSSE , etc.
--noble, du plus généreux, du plus aimable des
hommes. Quand je vous dirai que ce protecteur
est M. le duc de Nivernais , vous cesserez de la
plaindre. Oui, les soins officieux qu’il daigne prendre
pour elle , m’attachent à lui pour toujours. Il est
digne d’être aimé de vous ; mais je finis , car la dou-
leur’et l’admiration m’empêchent également de vous
en dire davantage.
Je vous aime du fond de mon cœur.
LOUIS-EUGENE, duc de Wurtemberg,
LETTRE XXL
DU PRINCE DE WIRTEMBER&
A Paris, ce 4 juin.
J’ai reçu les deux lettres, Monsieur , que vous
m’avez écrites , la première concernant notre calcu-
lateur , et la sécondé dans laquelle vous me parlez
de la Pucelle.
D’abord je vous promets de ne me plus rapporter
au calcul des autres, et de laiiïer pendus ceux que
leur mérite a élevés à ce sublime degré d’honneur ;
secondement , je vous assure de ne me plus livrer
aux apparences , et d’approfondir le caractère de
ceux qui voudront bien s’attacher à moi.
Pour ce qui est de la Pucelle je croirais vous
manquer si j'acceptais vos offres , et j’ose vous
engager ma parole d’honneur que je n’en ai pas
le moindre lambeau. Soyez sûr que je vous l’aurais
--noble, du plus généreux, du plus aimable des
hommes. Quand je vous dirai que ce protecteur
est M. le duc de Nivernais , vous cesserez de la
plaindre. Oui, les soins officieux qu’il daigne prendre
pour elle , m’attachent à lui pour toujours. Il est
digne d’être aimé de vous ; mais je finis , car la dou-
leur’et l’admiration m’empêchent également de vous
en dire davantage.
Je vous aime du fond de mon cœur.
LOUIS-EUGENE, duc de Wurtemberg,
LETTRE XXL
DU PRINCE DE WIRTEMBER&
A Paris, ce 4 juin.
J’ai reçu les deux lettres, Monsieur , que vous
m’avez écrites , la première concernant notre calcu-
lateur , et la sécondé dans laquelle vous me parlez
de la Pucelle.
D’abord je vous promets de ne me plus rapporter
au calcul des autres, et de laiiïer pendus ceux que
leur mérite a élevés à ce sublime degré d’honneur ;
secondement , je vous assure de ne me plus livrer
aux apparences , et d’approfondir le caractère de
ceux qui voudront bien s’attacher à moi.
Pour ce qui est de la Pucelle je croirais vous
manquer si j'acceptais vos offres , et j’ose vous
engager ma parole d’honneur que je n’en ai pas
le moindre lambeau. Soyez sûr que je vous l’aurais