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DE N. DE VOLTAIRE. 195
supérieur, vous ne pouvez pas en avoir d’autre ; mais ——
c’est un défaut très - dangereux Que m’importe si ^5 h
l’enfant est étouffé à sorce de caretïes ou à force
d’être battu ? Comptez que vous tuez votre enfant
en le caressant trop. Encore une fois, plus de simpli-
cité , moins de démaegeaison de briller ; allez vite
au but , ne dites que le néceiïinre. Vous aurez encore
plus d’esprit que les autres , quand vous aurez
retranché votre superssu.
Voilà bien des conseils que j’ai la hardiesse de vous
donner; mais. . . petimujEue , damusque vicijjim. Celui
qui écrit, est comme un malade qui ne sent pas , et
celui qui ht peut donner des conseils au malade.
Ceux que vous me donnez sur Adélaïde sont d un
homme bien sain ; mais , pour parler sans figure , je
ne suis plus guère en état d’en profiter. On va jouer
la pièce j iacta eft aléa.
Adieu; dites à A'L de Formant combien j’e l’aime.
Je suis trop malade pour en écrire davantage.
LETTRE CL
A M. DE C I D E V I L L E.
A Paris, le s décembre.
J’ai été bien malade, mon très-cher ami ; je le suis
encore ; et le peu de sorces que j’ai, c’est l’amitié qui
me les donne ; c’est elle qui me met la plume à la.
main, pour vous dire que j’ai montré à Emilie votre
épître allégorique. Elle en a jugé comme moi, et
N 2,
 
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