Voltaire; Thurneysen, Johann Jakob [Oth.]; Haas, Wilhelm [Oth.]: Oeuvres Complètes De Voltaire (Tome Cinquante-Sixieme = Receuil Des Lettres, Tome I): 1715-1737 (A Basle: De l'Imprimerie de Jean-Jaques Tourneisen. Avec des caractères de G. Haas, 1788) [VD18 9079317X]

400 RECUEIL DES LETTRES
——■ reprocher la sa tire par RouJJcau, c’est cire acculé clé
yol par Cartouche et de iodomie par Duchaifour. Je
vous envoie la Crépinûde qui ne le corrigera pas,
parce qu’il n’a pas été corrigé par monsieur votre
père. Adieu, je vous attends ; il y a encore ici

Certain vin srais dont la mousse pressee ,
De la bouteille avec force élancée ,
Avec éclat fait voler le bouchon ;
Ï1 part, on rit, il frappe le plasond.
De ce nectar l'écume pétillante,
De nos Français est l'image brillante.

LETTRE CCI.

A M. DE C I D E V I L I

A Cirey , le 2$ septembre.

Je deviens bien paresseux, mon cher ami, mais ce
n’est pas quand votre amitié ordonne quelque chofe
à la mienne. J’avais parole, à peu-près, de placer la
petite Linant chez madame la duçhesse de Richelieu $
mais l’ensant qu’il fallait élever, se meurt. Enfin, j’ai
obtenu de madame du Châtelet quelle la prendrait,
quelque répugnance qu’elle y eût. Je ne doute pas
que la petite n’ait pour le moins autant de répugnance
à servir, que madame du Châtelet en a a se faite fervis
par la sœur du gouverneur de son fils. Ce sont de
•petits désagrémens qu’il faut sacrifier à la nécessité,
■Ensin, voilà toute la famille de Linant placée dans

nos