CHAPITRE II.
De l'essence de l'art.
■ imroduc- §. i. Comme le premier chapitre de ce livre n'est qu'une in-
troduction à celui ci, je passe, après ces observations prélimi-
naires, à l'essence même de l'art. C'est ainsi que la jeunesse grec-
que, après les jours de préparation pour les grands jeux du stade,
se présentoit dans la lice aux yeux de toute la nation , non sans
une crainte secrette sur ses succès; et l'on peut comparer aux
exercices préliminaires pour les jeux olympiques , ce que j'ai
dit dans les deux livres précédens sur l'art chez les Egyptiens et
chez les Etrusques.
§. 2. Je me transporte donc en esprit au stade d'Olympie ! Là
j'apperçois les statues des athlètes de tous les âges, des chars d'ai-
rain à deux et à quatre chevaux, surmontés de la figure du vain-
queur ! là mes regards sont frappés d'une multitude de chefs-
d'œuvre! Combien de fois mon imagination ne se livre-t-elle pas
De l'essence de l'art.
■ imroduc- §. i. Comme le premier chapitre de ce livre n'est qu'une in-
troduction à celui ci, je passe, après ces observations prélimi-
naires, à l'essence même de l'art. C'est ainsi que la jeunesse grec-
que, après les jours de préparation pour les grands jeux du stade,
se présentoit dans la lice aux yeux de toute la nation , non sans
une crainte secrette sur ses succès; et l'on peut comparer aux
exercices préliminaires pour les jeux olympiques , ce que j'ai
dit dans les deux livres précédens sur l'art chez les Egyptiens et
chez les Etrusques.
§. 2. Je me transporte donc en esprit au stade d'Olympie ! Là
j'apperçois les statues des athlètes de tous les âges, des chars d'ai-
rain à deux et à quatre chevaux, surmontés de la figure du vain-
queur ! là mes regards sont frappés d'une multitude de chefs-
d'œuvre! Combien de fois mon imagination ne se livre-t-elle pas