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https://doi.org/10.11588/diglit.11575#0739
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pour le premier volume. 653
leurs, les parties de ces murs où l'on trouve le plus de ces fragmens, sont celles qui
sont les plus voisines de l'endroit où Strabon place le Regia. Il est donc probable
que les Sarrasins trouvant les débris de ce superbe édifice, s'en sont servis pour
construire ces enceintes ; car on ne peut pas supposer qu'en aucun teins on ait été
en Arabie, ou même dans la Thébaïde , chercher des fragmens pour des cons-
tructions qui paroissent faites à la hâte.
ADDITION
G.
DES ETRUSQUES,
Et des époques de l'art chez ce peuple.
Par m. H e y n e ,
Conseiller de Sa Majesté Britannique, et Professeur à l'Université
de Gottingue, etc.
Page 219 , note 1.
Ç. i.WiNkE lmann et le comte de Caylus ont adopté trois époques de l'art
chez les Etrusques ; mais je pense que les monumens qui nous sont parvenus de ce
peuple peuvent être rangés en cinq classes. Dans la première de ces classes je mets
les productions de l'art dans son enfance et encore grossier, tel qu'il se montre dans
ses premiers essais chez tous les peuples ; dans la seconde je place les ouvrages qui
portent le caractère du style de l'art chez les Grecs ou les Pélasges ; la troisième
comprend ceux où l'on trouve les tz~aces de la mythologie et de l'art des Egyptiens ;
la quatrième renferme les productions de l'art parvenu à une plus grande perfec-
tion , mais qui ne s'écarte pas de l'ancienne mythologie grecque ; et la cinquième
est celle où fart parvint chez les Etrusques à sa plus grande perfection, par l'imi-
tation du beau idéal des Grecs , et par l'emploi de leur mythologie. Afin de pouvoir
développer par la suite chacune de mes assertions, et les prouver par des témoi-
gnages et par des exemples, je m'attacherai d'abord à cette partie de mes recherches
Tome I LUI
pour le premier volume. 653
leurs, les parties de ces murs où l'on trouve le plus de ces fragmens, sont celles qui
sont les plus voisines de l'endroit où Strabon place le Regia. Il est donc probable
que les Sarrasins trouvant les débris de ce superbe édifice, s'en sont servis pour
construire ces enceintes ; car on ne peut pas supposer qu'en aucun teins on ait été
en Arabie, ou même dans la Thébaïde , chercher des fragmens pour des cons-
tructions qui paroissent faites à la hâte.
ADDITION
G.
DES ETRUSQUES,
Et des époques de l'art chez ce peuple.
Par m. H e y n e ,
Conseiller de Sa Majesté Britannique, et Professeur à l'Université
de Gottingue, etc.
Page 219 , note 1.
Ç. i.WiNkE lmann et le comte de Caylus ont adopté trois époques de l'art
chez les Etrusques ; mais je pense que les monumens qui nous sont parvenus de ce
peuple peuvent être rangés en cinq classes. Dans la première de ces classes je mets
les productions de l'art dans son enfance et encore grossier, tel qu'il se montre dans
ses premiers essais chez tous les peuples ; dans la seconde je place les ouvrages qui
portent le caractère du style de l'art chez les Grecs ou les Pélasges ; la troisième
comprend ceux où l'on trouve les tz~aces de la mythologie et de l'art des Egyptiens ;
la quatrième renferme les productions de l'art parvenu à une plus grande perfec-
tion , mais qui ne s'écarte pas de l'ancienne mythologie grecque ; et la cinquième
est celle où fart parvint chez les Etrusques à sa plus grande perfection, par l'imi-
tation du beau idéal des Grecs , et par l'emploi de leur mythologie. Afin de pouvoir
développer par la suite chacune de mes assertions, et les prouver par des témoi-
gnages et par des exemples, je m'attacherai d'abord à cette partie de mes recherches
Tome I LUI