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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 4.1893(1894)

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Nr. 1
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Pacha Hamdy, Issa: Effets de la lymphe du Dr Koch et les injections créosotées dans la tuberculose
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https://doi.org/10.11588/diglit.12696#0017

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A 8 heures, température 38° 8 ;
A 10 heures du matin, température 37° 5; les taches sont hu-
mides, couvertes de croûtes minces, plus claires que celles résultant
des autres injections.

Une semaine après, nouvelle injection suivie d'une légère réaction
générale, la température n'ayant pas dépassé 39°, et les autres phé-
nomènes ayant été moins forts.

Le lendemain de l'injection, l'appétit revient au malade, qui,
jusque-là, ne prend que du bouillon et des œufs, et a du dégoût pour
la viande; le troisième jour, tout reprend son cours ordinaire.

Une semaine après, injection de 12 milligrammes et 1/2. La
réaction générale ne se montre que 24 heures après ; température
39° 6 ; phénomènes légers, comme précédemment,

Deux semaines après (17 février, à 11 heures du matin), injection
d'un centigramme de lymphe. Même symptômes que dans les
précédentes injections.

Une semaine après (24 février à midi), injection d'un centi-
gramme de lymphe.

A 4 heures, la température atteint 39° 5 et reste à ce degré
toute la nuit et le lendemain ; les autres phénomènes sont les
mêmes que dans les précédentes injections.

A la suite de chaque injection, outre les symptômes sus-indi-
qués, on a constaté que le malade avait des érections fréquentes et
une vive ardeur génésique Ces phénomènes disparaissaient avec la
fièvre.

Deux semaines après (12 mars), injection d'un centigramme de
lymphe. Mêmes symptômes que dans les précédentes injections.
On décide de ne faire les injections que toutes les deux semaines et
on a ainsi continué jusqu'au mois de mai 1891, époque à laquelle,
ayant constaté que les symptômes dûs à l'injection étaient tou-
jours les mêmes, on a de nouveau décidé de recommencer les injec-
tions tous les trois jours, commençant par un centigramme et
augmentant d'un milligramme à chaque injection. On a ainsi con-
tinué jusqu'au mois de juillet 1891 ; mais à cette époque, ayant
constaté que les injections n'étaient plus suivies d'aucun symptôme,
ni général ni local, on a jugé que la lymphe était gâtée et on a
dû interrompre le traitement.
 
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