Annexe N° 2 à la séance du 3 Novembre.
H API, LE DIEU NIL
et
LES MONNAIES ROMAINES D'ÉGYPTE
par
M. E. D. J. DUT1LH
Hapi, le Dieu Nil et les monnaies de la domination romaine en Egypte. —
Quelle était la compagne du bon fleuve ? — Une nouvelle forme d'Isis,
d'après des terres cuites et une monnaie en grand bronze de Trujan,
faisant partie des collections du musée d'antiquités de Ghizeh.
Si les monnaies de la domination lacédémonienne et de celle des
Lagides sont muettes sur le cas ou l'attention que leurs conqué-
rants faisaient du Nil et de ses bienfaisants effets sur l'Egypte, il
n'en a pas été de même sous celle des Romains.
Dès le commencement du règne d'Auguste, 29 ans avant notre
ère, à 14 ans après, et jusques et y compris celui de Néron, ans 54
à 68, cetto question change d'aspect et dénote qu'empereurs, préfets
et gouvernante avaient une espèce de culte pour Hapi, ce père
nourricier de l'Egypte.
C'est sous leurs gouvernem nts que les monnaies présentent sur
leurs revers des emblèmes, des symboles et des allégories se rap-
portant au bon fleuve, tels que : fleurs de lotus, gerbes de 5 à 7 épis
de blé, hippopotames, crocodiles, bustes du Nil et de l'abondance
avec leurs attributs, etc1.
Les monnaies de Galba, d'Othon et de Vitellius, 68 à 69, sont
privées d'ornementations pareilles; mais il est à noter que la durée
de ces règnes, par trop éphémère et minée par des rivalités et des
tiraillements de toute espèce, ne permit pas à l'empereur ou à ses
agents de s'occuper du Nil sur les monnaies qu'ils firent émettre
pour l'Egypte.
1 Mjonnet, voL VI, n°' 40, 44, 45, 6-1, 65 et 66. Sup. vol. IX 28, vol. VI, 85, 90- 191 et 194
H API, LE DIEU NIL
et
LES MONNAIES ROMAINES D'ÉGYPTE
par
M. E. D. J. DUT1LH
Hapi, le Dieu Nil et les monnaies de la domination romaine en Egypte. —
Quelle était la compagne du bon fleuve ? — Une nouvelle forme d'Isis,
d'après des terres cuites et une monnaie en grand bronze de Trujan,
faisant partie des collections du musée d'antiquités de Ghizeh.
Si les monnaies de la domination lacédémonienne et de celle des
Lagides sont muettes sur le cas ou l'attention que leurs conqué-
rants faisaient du Nil et de ses bienfaisants effets sur l'Egypte, il
n'en a pas été de même sous celle des Romains.
Dès le commencement du règne d'Auguste, 29 ans avant notre
ère, à 14 ans après, et jusques et y compris celui de Néron, ans 54
à 68, cetto question change d'aspect et dénote qu'empereurs, préfets
et gouvernante avaient une espèce de culte pour Hapi, ce père
nourricier de l'Egypte.
C'est sous leurs gouvernem nts que les monnaies présentent sur
leurs revers des emblèmes, des symboles et des allégories se rap-
portant au bon fleuve, tels que : fleurs de lotus, gerbes de 5 à 7 épis
de blé, hippopotames, crocodiles, bustes du Nil et de l'abondance
avec leurs attributs, etc1.
Les monnaies de Galba, d'Othon et de Vitellius, 68 à 69, sont
privées d'ornementations pareilles; mais il est à noter que la durée
de ces règnes, par trop éphémère et minée par des rivalités et des
tiraillements de toute espèce, ne permit pas à l'empereur ou à ses
agents de s'occuper du Nil sur les monnaies qu'ils firent émettre
pour l'Egypte.
1 Mjonnet, voL VI, n°' 40, 44, 45, 6-1, 65 et 66. Sup. vol. IX 28, vol. VI, 85, 90- 191 et 194