DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Sickenberger, Ernst: Exposé sommaire d'une reconnaissance faite le long de la côte égyptienne de la Méditerranée pendant les mois d'août et de septembre 1892, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12696#0055
Ces salines sont de deux espèces :
Celles où le sel pur à fleur de terre est exploité ou n3n, et celles
qui sont détruites, soit par la nature, soit par l'homme, ayant été
couvertes d'une couche de sable.
J'ai vu le meilleur sel à la saline de Mex et à celle de Kaouche,
entre El Ariche et Port-Saïd.
Usigli, à Cette, constata en 1847^ par une expérience très simple
et qui a néanmoins complètement expliqué la formation des couches
sédimentaires et de sel gemme, qu'en abandonnant l'eau de mer à
l'évaporation spontanée, les sels y contenus se déposent dans l'or-
dre suivant :
1. Oxyde de fer hydraté,
2. CarbDnale de chaux hydraté,
3. Gypse,
4. Chlorure de sodium (sel gemme),
5. Sulfate de magnésium,
6. Un mélange de chlorure de magnésium, de potassium, des
bromures et le reste de chlorure de sodium, et je puis ajouter le
sulfate de sodium, qui prend sa place entre 5 et 6.
Partout dans le voisinage de la mer, là où le sol est au-dessous de
son niveau, il se produit des infiltrations si le sol qui sépare ces bas-
fonds de la mer est perméable. L'eau de mer en traversant ce sol,
soit par exemple le sable des dunes, y dépose l'oxyde de fer à l'état
hydraté, le carbonate de chaux et la plus grande partie du gypse
transformant ce sable en grès plus nu moins calcaire, comme on le
trouve partout le long de la mer dans la Basse-Egypte. Ce calcaire,
dont la formation se produit continuellement, n'est pas un obstacle
à l'infiltration ultérieure comme on peut facilement s'en convaincre
aux environs de Mex.
Autour de ces lacs salés, on voit jaillir, au niveau de la mer, des
sources plus fortes quand la mer est refoulée par le vent contre la
terre, et moins fortes quand le vent agit sur les vagues en sens
inverse. Ces sources se déversent dans les lacs. Elles sont privées du
contenu qu'elles ont déposé sur leur chemin de la mer aux lacs et
Celles où le sel pur à fleur de terre est exploité ou n3n, et celles
qui sont détruites, soit par la nature, soit par l'homme, ayant été
couvertes d'une couche de sable.
J'ai vu le meilleur sel à la saline de Mex et à celle de Kaouche,
entre El Ariche et Port-Saïd.
Usigli, à Cette, constata en 1847^ par une expérience très simple
et qui a néanmoins complètement expliqué la formation des couches
sédimentaires et de sel gemme, qu'en abandonnant l'eau de mer à
l'évaporation spontanée, les sels y contenus se déposent dans l'or-
dre suivant :
1. Oxyde de fer hydraté,
2. CarbDnale de chaux hydraté,
3. Gypse,
4. Chlorure de sodium (sel gemme),
5. Sulfate de magnésium,
6. Un mélange de chlorure de magnésium, de potassium, des
bromures et le reste de chlorure de sodium, et je puis ajouter le
sulfate de sodium, qui prend sa place entre 5 et 6.
Partout dans le voisinage de la mer, là où le sol est au-dessous de
son niveau, il se produit des infiltrations si le sol qui sépare ces bas-
fonds de la mer est perméable. L'eau de mer en traversant ce sol,
soit par exemple le sable des dunes, y dépose l'oxyde de fer à l'état
hydraté, le carbonate de chaux et la plus grande partie du gypse
transformant ce sable en grès plus nu moins calcaire, comme on le
trouve partout le long de la mer dans la Basse-Egypte. Ce calcaire,
dont la formation se produit continuellement, n'est pas un obstacle
à l'infiltration ultérieure comme on peut facilement s'en convaincre
aux environs de Mex.
Autour de ces lacs salés, on voit jaillir, au niveau de la mer, des
sources plus fortes quand la mer est refoulée par le vent contre la
terre, et moins fortes quand le vent agit sur les vagues en sens
inverse. Ces sources se déversent dans les lacs. Elles sont privées du
contenu qu'elles ont déposé sur leur chemin de la mer aux lacs et