Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Blouet, Abel [Hrsg.]; Ravoisié, Amable [Hrsg.]
Expedition scientifique de Morée: ordonnée par le Gouvernement Français ; Architecture, Sculptures, Inscriptions et Vues du Péloponèse, des Cyclades et de l'Attique (Band 2) — Paris, 1833

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.667#0236

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext


■54 }

Ce passage est entièrement encombré de terres et de débris de murs; c'est seulement vers la porte d'entrée que la
fouille a été descendue à quelques pieds au-dessus du sol antique.

L'ouverture triangulaire que l'on remarque au-dessus du vide de la porte a son sommet plus élevé que celui de
celle formant pénétration dans la voûte. Nous avons déjà fait coïinaître quelle est notre opinion sur ce genre de
construction; l'entrée des pyramides d'Egypte nous offre le même exemple.

Ce qui doit surtout fixer l'attention de nos lecteurs dans cette figure, c'est la différence qui existe entre la partie
bien parementée, où sont situés et taillés la porte et son chambranle, et la partie au-dessus, dans laquelle on voit
des trous de crampons paraissant avoir servi à fixer un revêtement quelconque.

Fig. II et III. — Ruines indiquées sur le plan général par les lettres L. et M. Ce sont vraisemblablement les tombeaux
de Clytemnestre et d'Égisthe.

Ces ruines indiquent des entrées tout à fait semblables à. celles des monuments désignés sur le plan général par les
lettres F et J ; seulement elles en diffèrent par des proportions plus petites et par une, perfection moins grande dans
leur exécution. : -

Fig. IV, V, VI et VII. Plans et coupes des ruines L, M.

Planche 70.

..: .. .,- Détails divers.

Fig I et II. — Portion d'une base de colonne eh marbre vert foncé. Elle se trouvait encore en 1829 à l'extrémité du
passage conduisant à la chambre souterraine. N'ayant fait que peu d'attention à ce fragment qui nous a paru d'un
travail très-grossier, nous avons eu recours à l'exact dessin de sir William Gell pour le représenter ici.

Nous empruntons également à cet auteur le dessin d'un marbre que nous avons vu dans la chapelle en ruine indiquée
sur le plan général par la lettre P, ainsi que celui des clous de bronze qu'il nous a été impossible de dessiner sur
place, ceux que nous y avons vus étant à une hauteur trop grande pour pouvoir y atteindre. (L'analyse de ces clous
a donné pour résultat 88 parties de cuivre sur 12 d'étain.)

Fig. IV. — Fragment en marbre blanc sculpté, vu de face et de profil : il nous a été confié par M. Thirch qui l'a
rapporté de Mycènes.

Parmi les fragments représentés seulement au trait, il n'y a que ceux placés à gauche de la planche qui aient été
mesurés par M. Ravoisié, dans un voyage qu'il fit à Londres en 1837, les autres n'ont pas été vus par nous. Le fragment
dont l'angle est abattu est en grès rouge, et celui de dessus est une espèce de bazalte vert; le travail qui les couvre est
en général assez bien fait.

Planche 71.
Elévation restaurée d'après T. L. Donaldson. ■■

Ces deux dernières planches ont été copiées avec exactitude sur celles qui font partie du travail publié par M. T. L.
Donaldson, architecte anglais, dans son ouvrage ayant pour titre : Supplément aux antiquités d'Athènes.

Les fragments que nous avons indiqués par les figures I, II et IV de la planche 70," sont les seuls que nous ayons
retrouvés sur les lieux; cependant nous avons cru devoir y représenter aussi les marbres qui furent découverts et
transportés en Angleterre par lord Elgine, et d'après lesquels M.T. L. Donaldson a conçu la décoration qu'il croit devoir
donner à la face extérieure de l'entrée de la chambre souterraine à Mycènes ; nous rapportons ce travail pour faire
connaître l'opinion d'un architecte distingué sur l'application des fragments ci-dessus indiqués dans une restauration
qui ne peut être que très-hypothétique; aucun de ces débris n'existant en place, et aucune trace n'indiquant sur le
monument comment ils pouvaient y être ajustés, ces fragments qui portent en eux un caractère d'analogie avec certains
détails de l'architecture indienne et égyptienne, peuvent bien aussi être des restes bizantins et avoir appartenu aux
nombreux établissements religieux dont la Grèce a été couverte.

La plupart de ces fragments ayant été trouvés dans les ruines d'une chapelle située près de là, nous trouverions
peut être par ce fait et par l'examen de la construction qui nous occupe > quelques observations à faire sur cette res-
tauration; mais, crainte d'erreur de notre part, nous nous abstenons devant le mérite de cet intéressant travail et
relui de son auteur.

Suivent les planches 63, 64 et suivantes, jusqu'à la planche 71.
 
Annotationen